CHEMIN DE SAINTETÉ

adveniat regnum tuum

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La PASSION de MARIE
selon
Anne-Catherine EMMERICH

 

Avertissement

On sait que la vie de Marie a été entièrement dévouée à son Fils. Dès le début de sa vie de jeune maman son cœur a été meurtri par la prédiction du vieillard Siméon: “Ton cœur sera transpercé par un glaive de douleur.”

Marie “gardait toutes ces choses dans son cœur” sans toujours comprendre, mais constamment unie à Dieu et prête à faire sa très sainte volonté. C’est pendant la douloureuse Passion de Jésus que Marie comprit vraiment les paroles du saint vieillard Siméon. Car la Passion de Marie a accompagné celle de son Fils. Elle est aussi réelle que celle de Jésus quoique moins connue.

Anne-Catherine Emmerich,[1]  racontant ses visions sur la Passion du Seigneur, a sans cesse associé les deux Passions: celle de Jésus, le Sauveur, le Rédempteur du monde, et celle de Marie, sa Mère, devenue la Mère de l’Église, la Mère que certains théologiens n’ont pas hésité à appeler la Co-Rédemptrice.

C’est pourquoi il a paru intéressant, après avoir rapporté la Passion du Christ, vue par la mystique Anne-Catherine Emmerich, de présenter la passion de Marie, vue par la même mystique.

Commentaires

Il a semblé utile de rappeler ici quelques-uns des commentaires qui ont déjà faits à propos de la Passion du Seigneur.

Les révélations privées ne sont pas articles de foi; la Révélation, en effet, est close depuis la mort du dernier des apôtres. Cependant Dieu peut accorder à certains voyants des éclairages jusque-là passés sous silence ou inaperçus, ou encore donner quelques compléments susceptibles de fortifier la foi des fidèles amenés à vivre, à certaines époques, des évènements douloureux ou déconcertants. Ces révélations privées peuvent parfois surprendre, voire choquer, mais certains aspects sont appelés cependant à devenir des sujets de méditation fructueux. C’est vrai pour la Passion de Jésus, c’est également vrai pour la Passion de Marie.


[1] Tous les textes en italique sont extraits de La  douloureuse Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ,   d’Anne-Catherine Émmerich, publiée par les Éditions TÉQUI. Les numéros des chapitres sont ceux qui ont été retenus dans cette publication. Ici, il faut se rapporter au grand chapitre global intitulé La dernière Cène.

   

 

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