LA VOIE MYSTIQUE
|
APPENDICES ● ● ● APPENDICE I
DES SOURCES DE NOS
IMPERFECTIONS Il y a quatre sources générales de nos imperfections, qu'il faut considérer avec attention : Première source La première est que nous ne pensons point du tout, ou fort peu, à la fin de notre création, et de notre vocation. Nous vivons dans le monde comme si nous y étions venus uniquement pour vivre, et non pas pour y servir Dieu et pour nous sauver. Nous passons le temps dans la Religion,[1] comme on passe le mauvais temps, avec peine et chagrin, sans songer à l'honneur que Dieu nous a lait, et à l'obligation que nous avons de tendre à la perfection. Si nous y pensons, nous n'avons pas une volonté efficace de l'acquérir, mais imparfaite et stérile. Nous nous contentons tout au plus de former de belles résolutions et d'écrire de bons propos ; mais ce sont des résolutions mortes qui font mourir l'âme qui les a conçues et qui ne les met pas au jour. Le paradis ne se donne pas seulement aux désirs, mais aux effets. Il faut former de bons propos ; mais si vous ne les mettez pas en exécution, ce seront autant de pièces écrites de votre main, qu'on produira contre vous au jour du Jugement. Voilà ce qu'il a su, dira-t-on, et voilà ce qu'il a fait. Vous n'aurez pas besoin de juge à la fin du monde pour vous faire connaître votre procès; vous vous jugerez et vous vous condamnerez , vous-même. Toutes vos lumières déposeront contre vous. Toutes ces considérations serviront à votre condamnation. Celui qui ne croit point, dit saint Jean, est déjà jugé [2]; et que deviendra celui qui croit et qui vit cependant comme s'il ne croyait pas ? Remèdes. – Pour remédier à ce désordre, considérez souvent d'où vous venez et où vous allez. Vous venez de Dieu et vous allez à Dieu Un voyageur pense toujours au lieu où il doit aller ; un archer regarde fixement le but où il doit donner. Ayez toujours les yeux de l'âme arrêtés sur votre fin, et dites-vous souvent à vous-même ce que disait saint Bernard : Bernarde, ad quid venisti ? Bernard, qu'es-tu venu faire en ce monde ? qu'es-tu venu faire en religion ? Est-ce pour passer le temps, ou pour le bien employer ? Est-ce pour te sauver, ou pour te damner ? Deuxième source La seconde source de nos imperfections et de nos infirmités, c'est que, bien que nous pensions à notre fin, et que nous voulions y arriver, nous n'en prenons pas les moyens. Car c'est par nos actions que nous devenons parfaits et que nous gagnons le ciel ; et pour faire une bonne action, ce n'est pas assez qu'elle ait une belle apparence et une régularité extérieure, il faut encore qu'elle soit bonne au dedans ; que l'intention en soit pure, droite et désintéressée ; qu'elle soit animée d'un esprit intérieur, qui est à une action ce que l'âme est à son corps ; qu'elle soit enfin revêtue et accompagnée de toutes ses circonstances. Ce n'est donc pas assez de se trouver au lieu de l'oraison ; il la faut faire avec ferveur, respect et attention. Ce n'est pas assez de chanter les louanges de Dieu dans une église, il les faut chanter de cœur et d'esprit. Ce n'est pas assez de faire des pénitences ; il les faut faire par un esprit d'humilité, de haine de soi-même, d'amour de Dieu, de douleur de ses péchés, d'obéissance à la règle et à ses supérieurs. Notre vie est telle que sont nos actions, et la perfection de notre vie dépend de la perfection de nos actions. C'est pour cela que nous serons jugés par nos oeuvres, comme parle l’Écriture, et non par nos connaissances et par nos désirs [3]. Et c'est là la principale cause de toits nos dérèglements et de toutes nos imperfections. Nous n'appliquons pas notre esprit à bien faire toutes nos actions. Nous ne les faisons pas dans le temps, dans le lieu, de la manière et pour la fin que nous devons. Nous les faisons parce qu'il faut les faire, mais nous ne nous étudions pas à les bien faire. Nous travaillons par inclination ou par humeur, ou par crainte, ou par respect humain, ou par nécessité, ou par habitude. Au lieu de perfectionner nos ouvrages, de les polir et de les achever, nous ne faisons que les ébaucher; à peine les avons-nous entamés que nous les laissons bruts et imparfaits, pour passer à un autre. Cela fait que nous ne pouvons pas dire que nous offrions à Dieu une action qui soit juste et de poids. O Dieu, que vous serez étonné à la mort, lorsqu'on mettra toutes vos oeuvres dans une balance, et qu'on vous dira ces paroles de l'Apocalypse : Je ne trouve pas vos oeuvres pleines devant Dieu [4]. Ce n'est que vanité, que lâcheté, qu'amour-propre, que recherche de soi-même. Ce sont des cadavres d'action, sans esprit et sans amour. Elles sont trop légères ; elles ne sont point de poids, elles méritent du châtiment, et non pas de la récompense. Pour corriger ce défaut, accoutumez-vous à faire vos actions par un principe de vertu, avec une intention droite, pure et sainte; de toute l'application de votre esprit, et de toute l'affection de votre coeur, comme si c'était la dernière de votre vie; considérant que Dieu vous regarde et qu'il attend ce service de vous. Proposez-vous souvent dans l'esprit ces pensées qui vous aideront à les bien faire: Que Dieu veut être honoré de vous par cette action ; qu'il a les yeux arrêtés sur cette action ; qu'il a attaché une grâce particulière à cette action ; qu'il reconnaîtra si vous l'aimez par cette action ; que c'est lui rendre service que de bien faire cette action ; que sa sagesse, de toute éternité, a réglé cette action ; que sa grandeur infinie ennoblit cette action ; que sa sainteté adorable consacre cette action ; que sa volonté souveraine ordonne cette action ; que son amour sera satisfait si vous faites bien cette action ; que la paix de votre coeur dépend de cette action ; que votre mérite est renfermé dans cette action ; que vous offenserez Dieu si vous manquez à cette action ; que vous n'aurez point les grâces qui doivent suivre cette action ; que votre salit peut-être dépend de cette action ; que vous ne devez donc songer qu'à bien faire cette action. Troisième source La troisième source de nos imperfections est le défaut de recueillement et d'attention sur nous-mêmes. On se plaît à demeurer et à s'entretenir avec ceux qu'on aime. Le cœur vole au lieu où est son trésor, et ne pense qu'à ce qu'il désire. Si nous avions de l'amour pour Dieu, nous penserions incessamment à lui, et nous demeurerions volontiers en sa compagnie ; et parce qu'il est au fond de notre âme, si nous l'aimions, nous ne sortirions jamais hors de nous-même, ou nous y rentrerions aussitôt. Mais, hélas ! nous ne pouvons demeurer chez nous, parce que nous n'y trouvons rien qui nous plaise, et nous sommes toujours répandus au dehors pour trouver quelque consolation parlai les créatures. Une âme dissipée est comme une brebis errante et vagabonde, qui est bientôt dévorée du loup. C'est un Caïn fugitif de la divine providence, à qui tous les objets qui se rencontrent donnent la mort. O qu'une aine est malade qui est dégoûtée de Dieu ! Hé ! quel moyen de le goûter avec les créatures ? D’avoir les consolations du ciel et celles de la terre ? De jouir de la satisfaction de l'esprit et de celle des sens ? Que de pièges et de mauvais partis dresse le démon à cette âme ! Quelle peine a-t-elle à rentrer en elle-même, où elle trouve un Dieu méprisé, un Père offensé, un Époux irrité, un coeur malade, un esprit dissipé, une conscience troublée, des passions déchaînées, tout dans le désordre et dans la confusion ? O terrible châtiment que celui d'un homme qui fuit son Dieu et qui est banni de sa présence ! N'est-ce pas une espèce d'enfer et une marque de réprobation ? O malheureuse l'âme qui est exilée de Dieu ! Plus malheureuse celle qui ne connaît point son exil ; infiniment malheureuse celle qui aime son exil, et qui se fait un plaisir d'être éloignée de la source de tous les plaisirs ! Remèdes. – Pour éviter ce malheur, tenez-vous toujours en la présence de Dieu, et conservez l'esprit de récollection dans toutes vos occupations extérieures. Marchez de l'âme comme on fait du corps, ayant un pied ferme et immobile pendant que l'autre avance. Quand votre esprit travaille, que votre coeur soit de repos et demeure immobile sur son centre, qui est la volonté de Dieu, dont il ne doit jamais s'écarter. Avant que de commencer une action, regardez toujours si elle est dans l'ordre, si elle plaît à Dieu, si c'est pour lui que vous la faites, et lui demandez sa bénédiction. Pendant l'action, élevez de temps en temps votre esprit à Notre-Seigneur ; renouvelez la pureté de votre intention ; rafraîchissez un peu votre coeur qui s'échauffe dans le mouvement, et l'empêchez de se souiller par quelque satisfaction naturelle. Rompez le cours à la passion, qui veut être toujours de la partie, et si elle veut faire le voyage avec vous, qu'elle ne précède pas la raison mais qu'elle la suive ; qu'elle ne commande pas en maîtresse, mais qu'elle obéisse en esclave. La marque que vous faites une action pour Dieu, c'est lorsque vous la quittez sans peine, et que vous ne vous fâchez point lorsqu'on vous interrompt. Prenez quelque signal, comme le son d'une horloge, pour vous souvenir de Dieu et pour vous remettre en sa présence. Après l'action, rentrez dans la solitude de votre coeur et vous reposez un petit moment sur le sein de Notre-Seigneur avant que de penser à une autre. Ne croyez pas avoir perdu la présence de Dieu pour avoir été quelque temps sans penser à lui. Il n'est pas possible en cette vie que l'esprit soit toujours occupé de Dieu, et cette pensée pourrait même le divertir de son travail ; mais le coeur ne doit jamais s'écarter un moment de son amour et de son obéissance. Remarquez bien l'avis que je vais vous donner : Vous êtes toujours en la présence de Dieu tandis que vous faites sa volonté ; et vous pensez à lui tout le temps que vous pensez à faire bien ce qu'il vous ordonne; car il veut que vous fassiez bien vos actions, et vous ne les pouvez pas bien faire si vous n'y appliquez tout votre esprit. C'est pourquoi si la pensée de Dieu m'empêchait à présent de m'appliquer à ce que j'écris, je serais obligé de la rejeter comme une distraction. Il ne faut donc pas vous imaginer que vous vous soyez éloigné de Dieu ou que Dieu se soit éloigné de vous, pour avoir été quelque temps sans penser à lui. Si vous avez fait sa volonté, vous avez toujours été en sa présence, et vous ne la perdez que lorsque vous faites ce qu'il ne veut pas. Vous êtes uni de coeur et d'esprit à Dieu lorsque vous vous appliquez à bien faire ce qu'il veut, et que vous êtes tellement disposé que, si l'on vous demandait pourquoi vous faites cette action, vous répondriez aussitôt que c'est pour Dieu, que c'est pour lui obéir et pour lui plaire. Souvenez-vous que vous êtes autant distrait que vous le voulez être ; si vous ne l'avez point voulu être, vous ne l'avez pas été. Quatrième source La quatrième et principale source de nos imperfections, pour laisser toutes les autres qui pousseraient cette considération trop loin, est que nous aimons trop les douceurs de la vie, et que nous avons horreur de la mortification, qui est ce qui fait un chrétien, un religieux et un prédestiné. Nous avons au dedans de nous-mêmes l'amour-propre, qui recherche toujours le plaisir sensible, et qui nous donne un penchant furieux au péché ; hors de nous : le démon qui nous tente ; le monde qui nous attire ; les objets qui nous flattent ; les occasions qui nous environnent ; les compagnies qui nous entraînent ; les faux amis qui nous trompent, qui nous trahissent et qui nous perdent. C'est pourquoi, si nous ne sommes toujours sur nos gardes, et si nous ne fermons les portes de nos sens à tous ces ennemis qui nous assiègent, ils se rendront bientôt les maîtres de notre coeur. Il y a une opposition étrange entre l'âme et le coqs, entre l'esprit et la chair, entre la grâce et la nature ; ce qui fortifie l'un affaiblit l'autre ; ce qui donne la vie à l'un donne la mort à l'autre. Pour donc conserver la vie de la grâce, il faut incessamment mortifier les inclinations de la nature. Ce n'est pas assez de se mortifier pour un temps et en quelque chose ; il faut, s'il est possible, se mortifier en toutes choses et en tout temps avec prudence et discrétion. Une satisfaction déréglée que vous doutiez à la nature la rend plus fière et plus insolente que cent victoires que vous aurez remportées sur elle ne l'auront affaiblie. Il faut toujours remonter une horloge, toujours cultiver un jardin, toujours laver ses mains, toujours peigner sa tête. Si vous désistez quelque temps de mortifier vos passions, vous ne reconnaîtrez plus rien en votre âme. Mes frères, dit saint Bernard, ce qui est coupé repousse, ce qui est éteint se rallume, ce qui est assoupi se réveille. Pour conserver l'esprit intérieur de dévotion, il faut empêcher son âme de se répandre au dehors, en lui fermant les portes des sens, et l’environnant de toutes parts d'une haie d'épines, comme parle un prophète [5]. Or, c'est ce que nous ne faisons pas, et c'est la cause de toutes nos tiédeurs, de tous nos relâchements et de toutes nos indévotions. Nous faisons vivre la nature, au lieu de la faire mourir. Nous ne travaillons qu'à lui donner des forces, au lieu de l’affaiblir. Nous ne voudrions pas faire la moindre violence à nos inclinations naturelles et nous priver de la plus légère satisfaction pour l'amour de Dieu. Nous ne cherchons que nos aises, que notre repos et nos petites commodités. Nous n'aspirons qu'à cette vie douce et aisée qui ne s'incommode en rien. Si nous mortifions la nature en une chose, nous la dédommageons aussitôt par une autre satisfaction que nous lui donnons. Si nous sommes recueillis pendant une retraite, aussitôt que nous en sommes dehors nous ouvrons toutes les portes des sens aux objets qui nous peuvent dissiper ; nous abandonnons l'étude de la mortification, et nous nous faisons un point de conscience de réparer tous les dommages que nous avons fait souffrir à la nature. Cela est trop gênant, dit-on ; cette dévotion est trop austère ; elle m'incommode la santé; elle me ferait perdre l'esprit ; je ne suis point fait à cela ; je ne puis vivre de la sorte. Dites donc aussi que vous n'êtes point homme raisonnable ; dites que vous n'êtes point chrétien ; dites que vous n'êtes point religieux ; dites que vous n'êtes point prédestiné. Car pour être homme il faut vivre par raison ; pour être chrétien, il faut crucifier sa chair ; pour être religieux, il faut mourir à soi-même ; pour être prédestiné, il faut être semblable à Jésus-Christ, marcher sur ses pas, imiter ses exemples. Dites encore que vous êtes esclave du monde et ennemi de Dieu, puisqu'on ne peut servir deux maîtres. Dites que vous n'avez point l'esprit de Jésus-Christ, puisque vous obéissez à la chair, qui lui fait une guerre continuelle [6]. Dites enfin que vous renoncez à la couronne du paradis, puisqu'elle n'est que pour ceux qui combattent et qui se mortifient. O âme chrétienne, êtes-vous venue au monde pour vivre en bête ? Avez-vous été baptisée pour fouler la croix aux pieds et pour lever l'étendard de la volupté ? Est-ce là ce que vous avez promis lorsque vous vous êtes enrôlée dans la milice de Jésus-Christ ? Où vous placera-t-on dans le ciel ? Dans quel rang ? Dans quel ordre ? Sera-ce parmi les martyrs tout chargés de plaies ? Sera-ce parmi les confesseurs tout consumés de pénitences ? Il n'y a point de saint qui n'ait crucifié sa chair avec ses vices ; et vous, lâche déserteur de la croix, et vous, âme délicate et efféminée, vous oseriez prendre place parmi ces vieux guerriers et ces nobles conquérants, qui ont passé leur vie dans les combats et qui ont remporté une infinité de victoires ? Et vous, âme religieuse, et dévouée à Jésus-Christ, avez-vous quitté les plaisirs du monde pour chercher de malheureuses satisfactions dans la Religion ? Est-ce pour faire votre volonté que vous avez choisi cet état, ou pour faire celle de Dieu ? est-ce pour obéir à vos passions, ou pour les vaincre ? Est-ce pour vivre selon les sens, ou selon l'esprit ? Et comment vivrez-vous d'esprit si vous ne mortifiez pas vos sens ? O je ne m'étonne pas si vous êtes misérable ! Vous cherchez le plaisir, que vous ne sauriez trouver, et vous fuyez les croix, que vous ne sauriez éviter. O mon Dieu, quel plaisir vous faites sentir à une âme qui s'est privée pour l'amour de vous d'un méchant plaisir ! Remède. – Le remède à tous ces désordres est de vous persuader que, n'étant au monde que pour vous sauver et en religion que pour vous sanctifier, vous n'êtes ni en l'un ni en l'autre que pour vois mortifier, puisque sans mortification et sans cette sainte haine de vous-même, vous ne pouvez être ni chrétien, ni saint, ni parfait, ni heureux. Commencez donc à faire vivre et régner Jésus-Christ dans votre âme par la mortification de vos passions. Faites mourir vos sens, leur refusant les satisfactions qu'ils désirent contre l'ordre de Dieu et de la raison. Mortifiez votre langue, ne parlant jamais, ni dans la colère, ni dans le temps du silence, ni lorsque vous avez grande envie de parler. Mortifiez vos yeux, tenant toujours la vue baissée, et ne regardant rien de curieux. Mortifiez vos oreilles, les fermant aux discours vains, aux entretiens inutiles, aux médisances, aux paroles légères et aux conversations dangereuses. Mortifiez votre chair, ne lui accordant que la pure nécessité, à moins que la raison et l'obéissance n'en ordonnent autrement. Généralement parlant, accoutumez-vous à vous priver de ce que vous désirez avec passion ; et pour une malheureuse satisfaction que vous vous serez refusée, Dieu versera dans votre âme des torrents de plaisir, et vous comblera de consolations inexplicables. Goûtez et voyez. [1] C'est aux religieux, d'abord et surtout, que s'adresse cette considération, doublée dune exhortation ; parce que c'est en « religion » que l'âme s'oblige par devoir d’état à pratiquer la perfection, telle que l'enseignent les conseil évangéliques, selon une régie approuvée par l'Église Mais il n’est chrétien, surtout en retraite, qui ne puisse et qui ne doive se demander si, pour suivre Notre-Seigneur, il n'est pas tenu de s'inspirer du même idéal. De fait, il n'est aucune des quatre sources d'imperfections ici mentionnées qu'il ne puisse utilement « considérer ». [2] Saint Jean : 3 ; 18. [3] Saint Paul. II Corinthiens : 5 ; 10. [4] Apocalypse : 3 ; 2. [5] Osée : 2 ; 6. [6] On remarquera la nuance : la chair déclare bien plutôt la guerre à Jésus-Christ que Jésus-Christ ne la lui déclare. La chair elle-même, comme l'homme tout entier et dans tous ses états, aurait tout à gagner à se placer dans l'ordre, par la soumission à l'esprit, telle que Notre-Seigneur l'entend.
|
Pour toute suggestion, toute observation ou renseignement sur ce site, |