CHEMIN DE SAINTETÉ

adveniat regnum tuum

.

La PASSION de MARIE
selon
Maria VALTORTA

9
La Résurrection

 

Le matin de la Résurrection du Seigneur [1] 

C’est l’aube. Les saintes femmes, en pleurant,  reprennent leurs travaux sur les aromates et les huiles qui, dans la fraîcheur de la nuit, se sont solidifiées. Quand tout est terminé, elles s’enveloppent dans leurs châles ou leurs manteaux pour sortir. Marie voudrait aller avec elles, mais la Madeleine l’en dissuade, car elle est trop épuisée pour pouvoir marcher. On ne veut pas non plus de Jean qui revient vers Marie en s’étonnant de la faiblesse de Pierre. Lui aussi, Jean a de la peine. Alors Marie explique:

— “Lui (Pierre) a deux douleurs, toi (Jean) une seule. Viens, prions pour lui. Et Marie dit lentement le “Pater Noster”. Puis elle caresse Jean:

— Va trouver Pierre. Ne le laisse pas seul... Sois l’apôtre de ton frère égaré...” 

Jean ne sait pas comment s’y prendre, et Marie enseigne à Jean comment dire aux pécheurs le précepte d’amour de Jésus et comment faire comprendre que c’est au nom de Jésus que tout est pardonné.  Jean sort. (chapitre 1-page 13)

“Maintenant qu’elle est seule, Marie s’est remise à prier, à genoux contre le voile de Véronique qui est étendu, le long du côté d’une étagère, tenu en place par le drap funèbre et par les clous... Elle est toujours dans la même peine mêlée à un espoir qui la rend anxieuse.”  Elle supplie les trois personnes de la Sainte Trinité de lui rendre son Fils: “Père! Père, pitié! Pitié mon Fils! Pitié, divin Esprit! souviens-Toi de ta Vierge!” 

Ensuite, prostrée à terre, Marie paraît prier par son geste en plus qu’avec son cœur. C’est vraiment une pauvre chose abattue... elle ne remarque même pas la secousse d’un bref mais violent tremblement de terre. (Chapitre 2 du tome 10-pages 14 et 15)

Jésus apparaît à sa Mère (Chapitre 4 du tome 10)  

“Marie est prosternée contre terre... la fenêtre close s’ouvre... et, avec le premier rayon de soleil, Jésus entre...

Marie se redresse sur ses genoux et, joignant en croix les mains sur sa poitrine, elle dit dans un sanglot qui est rire et pleur: “Seigneur, mon Dieu.”  Et elle reste ravie dans sa contemplation, le visage tout baigné de larmes, mais devenu serein, pacifié par le sourire et l’extase... Jésus se penche sur sa Mère qui n’ose pas Le toucher, et lui met les mains sous ses coudes pliés, la lève, la serre sur son Cœur et l’embrasse.” Jésus est rayonnant de lumière. Marie sourit...

Maintenant Jésus parle:

— Tout est fini, Maman. Maintenant tu ne dois plus pleurer pour ton Fils. L’épreuve est accomplie. La Rédemption est arrivée. Maman, merci de m’avoir conçu, élevé, aidé dans la vie et dans la mort.... Maintenant Je vais trouver le Père avec mon vêtement humain... mais ensuite Je viendrai encore...Puis Je monterai au Ciel, mais Je ne te laisserai pas seule... Tu me posséderas dans le Sacrement, réel comme Je l’étais quand tu  Me portais. Tu ne seras jamais seule.  (pages 22 à 24)

Après le récit de la rencontre entre Jésus et Marie, Maria Valtorta rapporte les paroles que Jésus adressa à Marie. Il lui révèle la force de ses prières, à elle, sa Mère et Il lui redit, maintenant que tout est fini, combien les douleurs qu’elle a éprouvées étaient nécessaires à son oeuvre de la Rédemption.  Il  dit aussi à Maria Valtorta que “les prières ardentes de Marie ont anticipé de quelque temps sa Résurrection.

Jésus explique qu’Il est ressuscité trente huit heures seulement après sa mort, au lieu de soixante-douze. Il aurait dû normalement ressusciter au plus tôt, le soir de ce dimanche. “Mais Marie a anticipé le miracle. Comme quand par sa prière elle a ouvert les Cieux quelques années avant l’époque fixée pour donner au monde son Salut, ainsi maintenant elle obtient d’anticiper de quelques heures pour donner du réconfort à son cœur mourant.”  (page 34)

Petite remarque:

La floraison des pommiers du jardin de Joseph d’Arimathie, dans lequel se trouvait le tombeau où l’on avait déposé Jésus, était anormalement en retard. Aux personnes qui s’en inquiétait, Jésus répondait par un sourire. Et voici qu’en ce matin de Résurrection, tous les pommiers ont ouvert leurs corolles comme“pour faire un arc fleuri au-dessus de la tête du  Roi.”  (page 35)


[1]Toutes les  citations en italique sont extraites de l’œuvre de Maria Valtorta Il poema dell’Uomo-Dio , en Français, L’Évangile, tel  qu’il m’a été révélé -  Publié par les Éditions Valtortiennes - tome 10

   

 

Pour toute suggestion, toute observation ou renseignement sur ce site,
adressez vos messages à :

 voiemystique@free.fr