CHEMIN DE SAINTETÉ

adveniat regnum tuum

.

La PASSION de MARIE
selon
Maria VALTORTA

 

Avertissement

Volumes 9 et 10 de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, de Maria Valtorta[1] 

Marie d’Agreda et Anne-Catherine Émmerick ont suivi Marie pas à pas, tout au long de la Passion de Jésus. Chez Maria Valtorta c’est surtout à partir du Chemin de Croix que  la Mère de Jésus apparaît. Cependant Maria Valtorta insiste aussi beaucoup sur la Passion intime de Marie, la Nouvelle Eve. Nous donnerons dans cette étude consacrée à la Passion de Marie, vue par Maria Valtorta, les principales phases de sa douloureuse Passion de Corédemptrice, Passion généralement inconnue ou passée sous silence dans les Évangiles. Et l’on découvrira la vraie femme, la femme douloureuse que fut Marie, non seulement pendant toute sa vie, mais particulièrement pendant la Passion de son Fils. Seront également présentées ou résumées les remarques de Jésus concernant sa Mère.

Les adieux à Marie

Marie apparaît, au chapitre 18 du volume 9, quand Jésus vient dire adieu à sa Mère et lui demander de Le soutenir pendant toute la durée de sa douloureuse Passion maintenant imminente. Marie est dans une pièce de la maison où se trouve le Cénacle. Son visage est très flétri. Elle semble vieillie. Très triste, bien qu’elle sourie avec douceur. Jésus arrive avec ses apôtres et entre dans la pièce où se trouve Marie. Jésus embrasse sa Mère et la baise au front. (page 158)

“Jésus fait asseoir sa mère et s’assied à côté d’elle... Jésus est absorbé, pensif, triste bien qu’il s’efforce de sourire. Marie étudie, angoissée, l’expression de son visage. Pauvre Maman à laquelle la grâce et l’amour font comprendre que c’est l’heure!.. .

Jésus se recommande à ses prières: “Maman, Je suis venu pour prendre de la force et du réconfort auprès de toi. Maman, Je suis comme un petit enfant qui a besoin du cœur de sa mère à cause de sa douleur... Je n’ai que toi. Maman, à cette heure, soutiens-Moi par ton amour et ta prière. Il n’y a que toi qui, à cette heure, sache prier parmi ceux qui M’aiment plus ou moins... Maman, c’est pour cette heure que Je suis venu, et surnaturellement Je la vois arriver avec joie. Mais mon Moi la craint aussi, parce que ce calice a pour nom trahison, reniement, férocité, blasphème, abandon. Soutiens-Moi, Maman... Maman, adieu. Bénis-Moi, Maman, même au nom du Père. Et pardonne à tous. pardonnons ensemble, dès à présent pardonnons à ceux qui nous torturent...” 

“Marie pleure sans gémir, le visage levé pour une prière intérieure à Dieu...  Des larmes roulent sur ses joues pâles et tombent sur son sein et sur la tête de Jésus qu’Il appuie sur son cœur... “ Puis Jésus se relève, bénit sa Mère et, avant de sortir, lui dit: “Maman, Je viendrai encore avant de consommer MA Pâque. Prie en M’attendant..” (Pages 158 et 159)


[1]  Toutes les  citations en italique sont extraites de l’œuvre de Maria Valtorta Il poema dell’Uomo-Dio , en Français, L’Évangile, tel  qu’il m’a été révélé -  Publié par les Éditions Valtortiennes

   

 

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