CHEMIN DE SAINTETÉ
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La PASSION de MARIE
Quelques avertissements extraits de l’Introduction à “La vie de la Reine du Ciel”
L’introduction a été écrite
par Marie d’Agreda pour expliquer comment elle fut amenée à rédiger cet ouvrage.
Elle justifie sa témérité par son
obéissance
aveugle aux ordres si
Marie d’Agreda raconte ensuite certains de ses doutes et elle raconte: “Le Seigneur continuait toujours à me faire connaître que c’était sa volonté...“ Dans cette affliction elle eut recours à la Sainte Vierge qui lui dit: “Sache que je serai ta mère et ta supérieure... Tu m’obéiras et je suppléerai à tes manquements; tu ne seras que ma coadjutrice.” Marie d’Agreda résista pendant dix ans à la volonté de Dieu avant d’écrire cette divine histoire. Elle insiste beaucoup sur la vertu d’obéissance à la volonté de Dieu “et déclare que le Seigneur lui a commandé lui-même ce que les anges et ses directeurs lui avaient auparavant fait connaître, et que c’était sa sainte volonté... de faire découvrir à son Église militante les mystères cachés qui regardent sa très pure Mère.” Par ailleurs, au paragraphe 1115 de “La Cité Mystique de Dieu”, [1] Marie d’Agreda fait quelques remarques justifiant, en quelque sorte, les révélations que reçoivent certaines âmes privilégiées: “La sagesse humaine n’aurait su pénétrer ce mystère (l’Incarnation du Seigneur en vue de la Rédemption) si Celui qui en était l’auteur ne le lui eût révélé par tant de témoignages. Malgré cela, il s’est trouvé beaucoup de sages selon la chair qui ont eu peine à croire à ce mystère... Les catholiques croient, confessent et connaissent ce mystère dans le degré de lumière qu’en a la sainte Église. Et dans cette foi explicite des mystères révélés, nous confessons implicitement ceux qui s’y trouvent renfermés et qui n’ont pas été manifestés au monde, parce qu’ils n’étaient pas précisément nécessaires au salut; car Dieu réserve les uns pour le temps qu’Il juge convenable, les autres pour le dernier jour auquel le secret de tous les cœurs sera révélé devant le juste juge. Le dessein que le Seigneur a eu lorsqu’Il m’a prescrit d’écrire cette histoire,... a été de manifester quelques-uns de ces mystères cachés, sans opinion et sans conjecture humaine... Les catholiques ne feront pas de difficulté de croire l’accessoire, attendu qu’ils confessent déjà, par la foi, le principal des vérités chrétiennes sur lesquelles est fondé tout ce que j’écris.” Marie d’Agreda confesse que toutes ces choses ont été soumises à l’approbation des docteurs de l’Église, et que le démon a fait de grands efforts pour l’empêcher d’entreprendre son ouvrage. Autres Avertissements Pour la Sainte Vierge, la Passion de Jésus, donc sa propre passion à elle, Marie, a véritablement commencé le jour des Rameaux, jour du triomphe de Jésus. Car la Sainte Vierge n’assista pas au triomphe de son Fils, et elle en donne la raison à Marie d’Agréda. Marie, en effet, connaissait intérieurement ce que Jésus désirait d’elle, “quand et pourquoi Il voulait s’éloigner de moi.” Le Seigneur la laissa libre, mais Marie crut qu’il serait plus agréable à son Fils qu’elle”s’offrît à participer aux ignominies et aux douleurs de sa Passion, qu’aux honneurs que les hommes lui rendaient.” De plus, Marie ne recherchait pas les applaudissements qui n’auraient pas manqué de rejaillir sur elle et qui n’augmenteraient en rien ceux que l’on devaient à Jésus. Marie ajoute: “Il y a là, pour vous, une leçon qui vous excitera à imiter mon humilité.” (n° 1127)[2]
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