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Sujets divers
Dans ses dernières
lettres, celles qui ont été publiées, (Lettres 24, 25, et 26)
Marie Lataste rapporte à son directeur quelques visions qu'elle
eut au moment de la sainte communion.
13-1-La justice
de Dieu
Le 4 novembre
1843 (Lettre 24) Marie écrit:
"Permettez-moi de vous rapporter ce que j’ai vu et entendu un
jour après avoir eu le bonheur
de faire la sainte communion.
Je levai vers le
ciel les yeux de mon âme comme pour m’offrir à Dieu en union
avec Jésus-Christ que je venais de recevoir... Il me sembla
voir en l'air une personne, mais je ne voyais que la moitié de
son corps. Elle dit, d'une voix forte...
– Le Seigneur a
abaissé ses yeux sur la prière des âmes humbles... Sion sera
rétablie, et on écrira le rétablissement de Sion dans les
annales de l’histoire, pour en faire passer le souvenir jusqu’au
dernier âge... pour entendre les gémissements des captifs et
pour briser les liens des enfants de ceux qui ont été mis à
mort...
Marie continue:
J’en vis une autre qui fermait ses oreilles avec ses mains, et
qui s’écriait:
– J’entends le
bruit des trompettes et des cymbales. Mais qu’est-ce que cette
bruyante musique qui résonne à mes oreilles?
La première voix
répondit :
– C’est le
bruit des puissances des ténèbres. Les hommes se sont réunis
pour s’élever contre le Seigneur... mais ces hommes seront
dispersés.
Je vis une
troisième personne dont la figure inspirait la dévotion, et sur
laquelle étaient reflétés l’amour de Dieu... Elle... disait :
– Je louerai le
Seigneur sur les instruments d’harmonie, parce qu'il n'a pas
permis que ceux qui espèrent en lui fussent livrés aux loups
ravissants...
Je vis une
quatrième personne qui s’écria d’un ton à la fois plein
d’étonnement... et de naïveté:
– J’ai vu un
champ de blé dans sa maturité; il brûlait... et les pertes
furent considérables.
Je vous
abandonne ces lignes, dit Marie à son directeur. Je n’en
ai point demandé l’explication au Sauveur Jésus..."
13-2-Dieu
protège et soutient son Église jusqu’à la fin des temps
Dans la lettre du
10 novembre 1843 (Lettre 25) Marie Lataste raconte comment elle
entendit, un autre jour, la voix du Sauveur Jésus. Il disait:
"Je me souviendrai de mon alliance avec l’Église dans tous les
siècles des siècles. L’Église est mon épouse ; la croix est
notre lit nuptial. C'est sur la croix que j’ai engendré mes
enfants par l’effusion de mon sang; c'est sur la croix que le
sein de l’Église est devenu fécond par la grâce du Saint-Esprit.
Elle est belle, mon épouse, et je suis toujours auprès d’elle
pour la soutenir...
Comme son
Époux, elle est en butte à la persécution. Satan
s’élève de dessous les pieds de l'Église ; il arme contre elle
ses propres enfants pour lui déchirer le sein, et les enfants
dénaturés de mon épouse écoutent la voix de Satan. Elle élève sa
voix et tourne vers moi ses yeux mouillés de larmes. Non, je
ne permettrai pas que ses ennemis aient le dessus. Elle
lavera son visage avec l’eau de ses larmes, et sa beauté,
devenue plus éclatante, ravira même ses ennemis. Telles sont les
paroles prononcées par le Sauveur Jésus."
13-3-Histoire et
mission de la France
Le 20 novembre 1843
(Lettre 26) Marie Lataste rapporte ce que Jésus veut faire avec
et par la France. Un dimanche, après la sainte communion, Jésus
lui donna d'abord un avertissement : "Ma fille, je suis le
maître de ma parole. Je dis tout ce que je veux, quand je veux,
à qui je veux, et nul n'a le droit de m’interpeller... Je sais
faire tourner tout à ma gloire... sur une âme en particulier
comme sur le monde entier. Aujourd'hui, je veux vous parler de
votre patrie et vous dire ce qu'elle est et comment elle agit.
Maintenant, écoutez :
13-3-1-La France
est à Dieu
Le premier roi,
le premier souverain de la France, c'est moi. Je suis le
maître de tous les peuples... je suis particulièrement le maître
de la France. Je lui donne prospérité, grandeur et puissance
au-dessus de toutes les autres nations quand elle est fidèle à
écouter ma voix. J’élève ses princes au dessus de tous les
autres princes du monde quand ils sont fidèles à écouter ma
voix. Je bénis ses populations plus que toutes les autres
populations de la terre quand elles ont fidèles à écouter ma
voix.
J’ai choisi
la France pour la donner à mon Église comme sa fille de
prédilection. Â peine avait-elle plié sa tête sous
mon joug... qu'elle devint l’espoir de mes pontifes qui lui
donnèrent le nom bien mérité de Fille aînée de l'Église.
Or, tout ce qu'on fait à mon Église, je le regarde comme fait à
moi-même. Si on l’honore, je suis honoré en elle... si on répand
son sang, c'est mon sang, qui coule dans ses veines. Eh bien, ma
fille, je le dis à l’honneur, à la gloire de votre patrie,
pendant des siècles la France a défendu, protégé mon Église;
elle a été mon instrument plein de vie... Du haut du ciel, je la
protégeais, elle, ses rois et leurs sujets. Que de grands hommes
elle a produits, c'est-à-dire que de saints dans toutes les
conditions!... Que de grands hommes elle a produits... que
d’intelligences amies de l’ordre et de la vérité... que
d’esprits uniquement fondés pour leurs actions sur la justice et
sur la vérité!... que d’âmes embrasées du feu brûlant de la
charité! C'est moi qui lui ai donné ces hommes qui feront sa
gloire à jamais."
13-3-2-Une
longue diatribe
"La générosité
de Dieu n'est point épuisée à l'égard de la France ; mais
pourquoi a-t-il fallu, faut-il encore et faudra-t-il donc
qu'elle soit infidèle ? Quel esprit de folle liberté a
remplacé dans son cœur l’esprit de la seule liberté véritable...
qui est la soumission à la volonté de Dieu? Quel esprit
d’égoïsme sec et plein de froideur a remplacé dans son cœur
l’esprit ardent de la charité descendue du ciel, qui est l’amour
de Dieu et du prochain?... Quel esprit... de politique
mensongère a remplacé dans son cœur la noblesse de sa conduite
et la droiture de sa parole... autrefois dirigées par la vérité
descendue du ciel, qui est Dieu lui-même!
Je vois encore,
je verrai toujours dans le royaume de France des hommes soumis à
ma volonté, enflammés de charité, amis de la vérité, mais, à
cette heure, ma fille, le nombre en est petit... Aussi a-t-elle
brisé le trône de ses rois... soufflé sur eux le vent des
tempêtes révolutionnaires, et les a fait disparaître...
N’a-t-elle point vu, ne voit-elle pas que je me sers de sa
volonté pour la punir, pour lui faire lever les yeux vers
moi?... Ne voit-elle pas la division parmi les esprits de ses
populations? Elle n’est point en paix... L’injustice
marche tête levée et semble être revêtue d’autorité...
L’impiété fait ses préparatifs pour dresser son front
orgueilleux... Mais, en vérité, je vous le dis, l’impiété sera
renversée...
France! France!
Combien tu es ingénieuse pour irriter... la justice de Dieu...
Il te sera donné, ô France, de voir les jugements de ma justice
irritée, dans un temps qui te sera manifesté... mais tu
connaîtras aussi les jugements de ma compassion et de ma
miséricorde, et tu diras: Louange et remerciements, amour et
reconnaissance à Dieu à jamais dans les siècles et dans
l’éternité! Oui, ma fille, au souffle qui sortira de ma bouche,
les hommes, leurs pensées, leurs projets, leurs travaux
disparaîtront comme la fumée au vent... Ce qui a été aimé et
estimé sera détesté et méprisé, ce qui a été méprisé et détesté
sera de nouveau estimé et aimé. Quelquefois, un vieil arbre est
coupé dans une forêt, il ne reste plus que le tronc; mais un
rejeton pousse au printemps, et les années le développent et le
font grandir; il devient lui-même un arbre magnifique, l’honneur
de la forêt.
Priez pour la
France, priez beaucoup, ne cessez point de prier."
Marie Lataste
écrivit ces lignes en 1843. Depuis le début de la Révolution de
1789, la France avait beaucoup souffert. Depuis 1843, jusqu'à
nos jours, en 2010, nous savons que la France, et surtout
l'Église de France eurent encore beaucoup à souffrir. Marie
Lataste ne le sait pas, pourtant elle s'inquiète: qui la croira?
C'est pourquoi elle s'adresse directement au Père Darbins:
"Monsieur, vous jugerez de ceci comme des autres communications
qui m’ont été faites. Pour moi, je suis contente, tranquille et
paisible. Il me semble que la grâce de Dieu prépare mon âme et
la fortifie de telle sorte que je suis prête à recevoir toutes
sortes d’épreuves. Si Dieu est pour moi et si je suis pour Dieu
rien ne me surprendra, rien ne m’effraiera. Avec la grâce et
l’appui du Sauveur Jésus, je suis disposée à tout souffrir
généreusement pour son amour. Sa croix et sa pauvreté me
tiennent plus au cœur que toutes les grandeurs de la terre. Je
saurai me passer de tout pour posséder Dieu, tout mépriser pour
estimer Dieu, ne rien aimer pour aimer Dieu et ce qu'il
m’ordonne d’aimer..."
Et si ces paroles
du Sauveur Jésus avaient été confiées à Marie Lataste pour notre
enseignement, à nous, en 2010, et pour nous inciter à la
conversion ?
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