LA
RÉVÉLATION DE L’AMOUR DIVIN
LE COMBAT POUR SAUVER
LES AMES
Dieu me fit voir, dans Son
Amour et Sa Miséricorde infinis, l’œuvre de notre rédemption. Je vis
Jésus-Christ notre Rédempteur verser pour nous Son Sang et, en mourant,
nous donner Sa Mère très pure en prononçant ces paroles : « Fils, voilà
ta Mère ; Femme, voilà, ton fils » pour que, étant Ses enfants, nous
soyons sauvés par Elle. Je vis Jésus mourant jeter un regard plein
d’amour et d’une miséricorde infinies sur ceux qui Le crucifiaient, puis
je L e vis, enflammé d’amour, regarder vers Son Père céleste en priant :
»Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Satan s’est
servi d’eux, selon les plans de la divine Providence. Puis je perçus les
paroles de Jésus : « Prie ainsi, toi aussi, et Mon peuple sera sauvé. »
En même temps, ce fut comme si Jésus me remplissait le cœur d’une pitié
indicible pour les ennemis actuels de l’Église, qui veulent crucifier
Jésus dans Son Corps mystique. Dieu me fit connaître que Satan se sert
des chefs communistes pour perdre les âmes. Aujourd’hui Dieu veut nous
sauver du péché et de la misère et, dans Son Amour et Sa Miséricorde
infinis, venir à notre secours par l’intercession de Marie, Sa Mère
bénie. Mais notre Mère céleste nous a donné le chapelet et nous répète
sans cesse cette recommandation : « Récitez le chapelet pour pécheurs. »
Ainsi me dit-Elle, le jour commémoratif de la Conversion de Saint Paul,
en 1949 : « Récitez le Rosaire pour la conversion des ennemis de l’Église
! Alors ils se convertiront, et Mon Cœur Immaculé triomphera. » Elle
veut le rosaire, parce que, par la méditation des mystères de
l’Incarnation de Jésus, de Sa Passion et de Sa Mort et de Sa glorieuse
Résurrection, cette prière éveille et excite en nous la vraie foi,
l’espérance chrétienne et l’amour de Dieu. Jésus a dit : « Par ta main,
je veux frapper les ennemis et sauver mon peuple. » Depuis ? Dieu me
fait sans cesse connaître que là où l’on récite le rosaire pour la
conversion des pécheurs, l’Ennemi doit reculer. Ce n’est là que
l’accomplissement de la promesse, concernant la Mère de Dieu : »Elle
t’écrasera la tête.» Jésus veut que la Pologne soit sauvée. Pourquoi, ô
mon Dieu, suis-je si impatiente de faire savoir à ce peuple que vous
voulez le sauver de l’Ennemi par la récitation du rosaire, grâce à
l’intercession du Cœur Immaculé de Votre Mère ? C’est par les prêtres
que les fidèles devraient être invités à réciter le rosaire pour la
conversion des ennemis de l’Église. Car Jésus dit au prêtre : « Il est
placé entre toi et Moi.»
Lorsque le rosaire sera
devenu la prière de la famille, alors seulement une paix divine unira
les familles et les peuples, et il se produira ce que Dieu m’a fait voir
en songe : il régnait une si grande paix entre les membres de notre
paroisse ; je les vis tout partager entre eux, s’aimer les uns les
autres et tous — jusqu’au dernier banc de l’église — recevoir la sainte
communion le dimanche.
Mai 1949 : Le mercredi
avant l’Ascension, je communiai dans notre chapelle. Dans mon
affliction, je priais mon Seigneur et Maître de m’éclairer, car mon
confesseur contestait toujours que c’était par récitation du rosaire et
ma prière que les eaux cachées ne faisaient plus de dommage et que le
démon ne pouvait plus nuire à ces âmes. J e m’en remettais totalement à
la Volonté divine, quand Jésus me dit ces mots dans mon cœur : « Je veux
enlever la malédiction du péché à ceux qui Me témoignent de la pitié.
Car ce que vous faites au moindre de Mes frères, c’est à Moi que Vous
l’avez fait. » Tel est l’Amour rédempteur infini de Jésus-Christ.
Voyez l’incommensurable
Amour du Rédempteur ! En versant Son Sang et en mourant sur la Croix, Il
nous a donné pour mère Sa Mère très pure, pour que nous soyons sauvés
par Elle. Car Elle qui est toute bonté, la Mère pleine de miséricorde,
nous sauvera de l’Ennemi par Son intercession ; elle nous conduira à Son
divin Fils et implorera Sa pitié.
Le jour de l’Ascension, une
personne exprima chez moi le désir que je récite également le chapelet
dans notre chapelle le dimanche, durant le mois de juin. Je dis à Jésus
: «Faites-moi connaître Votre Volonté ; que voulez-Vous que je fasse?»
Je revis alors en esprit Son Cœur saignant et j’entendis : « Il y en a
si peu qui honorent Mon Cœur, en comparaison à ceux qui M’offensent. »
Je résolus donc, par amour pour le Cœur de Jésus, de faire cet exercice
à la chapelle. Mon cœur fut alors rempli d’un tel amour et d’une telle
paix, que je serais absolument incapable de l’exprimer. Je ne pouvais ni
parler, ni prier, mais seulement sentir et aimer. «Tel est l’amour
donner à ceux qui offrent réparation à mon Cœur sacré pour les péchés du
monde. »
UN MOT AUX PRÊTRES
Je rêvai, une nuit, que le
chapelain m’avait communiée à la chapelle. Mais je crois n’avoir jamais
encore été aussi pénétrée de la présence de Jésus après une communion
réelle. Il était vraiment en moi et moi tout entière engloutie dans Son
Amour infini ; et maintenant encore, je Le sens, cet Amour infini, comme
une douce douleur dans mon cœur, parce que tout en Le possédant, je ne
puis Le communiquer aux âmes que j’aime pour Son amour. Je
m’agenouillais devant la Croix et voulut prier, mais saisie par cet
amour de Dieu, je ne trouvais pas de paroles. Jésus dit alors : « Il Me
presse de leur communiquer Mon Amour. » Je sus que Jésus faisait
allusion aux prêtres. C’est pourquoi Il m’a dit au sujet du prêtre :
« Il est placé entre toi et Moi. » Il me semble voir tant de prêtres dan
la détresse spirituelle. Par la formation de sociétés, ils sont forcés
de se vouer aux choses profanes. Plus le prêtre cède aux désirs des
membres, plus il se perd lui-même dans ce qui est terrestre. Et en plus,
il perd le contact avec les âmes. Comme il y a une année, alors que je
L’adorais au Saint Sacrement dans notre chapelle, j’entendis Jésus Se
plaindre : « Je suis si abandonné, surtout par Mes amis. Il me semble
voir le prêtre qui doit être placé entre Dieu et les hommes, tourmenté
par le démon, qui lui fait voir la terre avec toutes ses joies et ses
plaisirs, tandis que Jésus dit au contraire : »Je ne veut qu’une société
: la société des élus, qui, par amour pour Moi, usent de miséricorde à
l’égard de ceux qui, faute de cela, se perdraient. » Oh, si seulement je
pouvais communiquer à tous les prêtres du Seigneur, à toutes les âmes,
l’inconcevable amour divin que j’éprouve !
5 mai 1960 : Jésus m’a dit
: « Demande Ma bénédiction à ton confesseur, car Je veux que les âmes
reconnaissent la grandeur de la bénédiction de Mes prêtres ! » Le
premier vendredi, j’allai me confesser et demandai la bénédiction. Il y
eut en moi, après cela, une très grande paix. J’étais prête à tout ce
que Dieu voulait de moi et savais qu’Il ne voulait que mon cœur et ma
main à Son service. Oh !qu’elle était aimable dans mon cœur la voix de
mon Bien-aimé ! Jésus me consola et me dit : « Ma chère petite âme, ne
regarde ni à droite ni à gauche, mais seulement l’Amour de Mon Cœur
divin ! Sans Moi, l’âme n’est qu’une ombre noire. Mais en Moi, Elle peut
tout. » J’étais en train de prier et demander en suppliant que le feu de
l’amour de Dieu descendît sur les prêtres. Je compris que précisément
que cette grâce du Saint-Esprit demeure refusée à beaucoup, car Il ne
vient qu’aux humbles. Je ne puis le dire qu’aux prêtres : cela dit
rester un secret pour les prêtres. A ma question : « Pourquoi ? » Jésus
répondit : « C’est Moi qui suis leur Juge, et non les hommes. »
POUR LES ENNEMIS DU
CHRIST
J’entendis parler du
jugement satanique et du crime commis contre le cardinal de Hongrie et
ses frères et ses frères de la foi, persécutés. Je pensai qu’il fallait
aussi prier pour eux parce que c’est là que la détresse est la plus
grande. Mais Jésus me dit : « Je suis près d’eux. Sans Moi vous ne
pouvez rien faire. Priez pour les ennemis de l’Église ! Alors ton peuple
sera sauvé. » Je récitais le chapelet.
Je priai du fond de mon
âme, unie à Son Cœur souffrant : « Père, pardonnez-leur ; ils ne savent
pas ce qu’ils font. » Ce fut alors pour moi comme si je voyais Son Cœur
ouvert grandir, grandir encore et Se changer en un océan d’amour et je
compris pourquoi Jésus a prié pour Ses ennemis : parce que, depuis le
premier péché, au Paradis terrestre, ils souffrent sous la malédiction d
péché et sont frappés d’aveuglement par Satan. Car la première et pire
action que le Mauvais, notre ennemi, consiste à frapper les hommes
d’aveuglement, pour qu’ils ne voient plus les dangers du péché, n’y
prennent plus garde et de ce fait tombent. Or, Jésus aime ces âmes d’un
amour inexprimable. Quand il me fallut entendre encore parler de
persécution contre mes frères dans la foi, cela me donna un choc au
cœur. Une fois, je suppliai donc Jésus et Lui demandai pourquoi Il
n’exauçait pas mes prières et ne faisait pas arrêter les ennemis de l’Église.
J’entendis Jésus me répondre : «Mon Sang doit couler pour eux. » Je
compris que Jésus veut que Son Sang très saint soit offert au Père
céleste pour la conversion des ennemis de l’Église. C’est le message que
j’ai reçu de Lui. Chaque jour, presque à chaque heure, j’offrais le Sang
de Jésus au Père céleste en Le priant de ne pas Le laisser perdre pour
les ennemis de l’Église. O pourquoi Dieu m’a-t-Il fait voir que le
Saint-Esprit reste sur l’autel sous les apparences d’une flamme tandis
que le célébrant reçoit Jésus dans le Saint Sacrement ? Parce que,
précisément, ces prêtres considèrent les ennemis de l’Église comme leurs
ennemis personnels, qui leur dérobent les biens terrestres qu’ils aiment
et qu’ils aiment plus que les âmes de ceux dont Jésus dit : «Ils ne
savent pas ce qu’ils font. »
Un bon prêtre, qui s’offre
vraiment au Père céleste avec le Christ au Saint Sacrifice de l’autel,
prie aujourd’hui également pour ses ennemis, dans le Christ et avec Lui:
«Père, pardonnez-leur, ils ne savent ce qu’ils font. » C’est alors
seulement qu’il offre au Père céleste, d’une manière vraiment parfaite,
le Sacrifice parfait. Ce n’est qu’alors qu’il recevra, avec Jésus, tout
l’amour dans l’Esprit Saint, pour pouvoir agir avec cet amour
conformément aux divines Volontés. Tout cela, Dieu me l’a manifesté.
J’ai su que je devais le noter. Ces évènements me remplirent d’un
singulier courage. Oui, toutes les joies terrestres se dissipent comme
les ombres ; à peine arrivais-je à revenir aux réalités terrestres. Je
veux faire ici-bas mon devoir d’une manière tout à fait parfaite, là où
Dieu m’a placée et tout accepter par amour pour Lui.
15 juillet 1950 :Quand
j’appris qu’on assassinait tant de gens dans la guerre de Corée, que les
communistes n’épargnaient personne, et même de telles associations
tenaient déjà leurs réunions dans notre pays, je me demandai, pleine
d’indignation devant ces suppôts de Satan, si ces masses-là seraient un
jour combattues et exterminées par les moyens techniques du combat. Mais
je pensai à Jésus dans mon cœur et Lui demandai : «Combien de temps,
Seigneur, laisserez-vous ces ennemis frapper Votre Église ? Faites-moi
savoir si Vous voulez la détruire par punition. » Mais Jésus me fit une
réponse tout à fait inattendue : «Ma pitié est ans bornes. » Maintenant
je sais que je dois prier pour eux, que je dois les aimer comme mon
Seigneur et Maître le aime, n’en repousser aucun, prête à leur témoigner
Son Amour et Sa Miséricorde.
30 juillet 1950 : Je
sentais dans mon cœur la détresse de gens innombrables ; je voyais la
sainte Église en souffrir et cette pensée s’imposa à moi : bons ou
ennemis ce sont tous des êtres humains, rachetés par Jésus ; ce sont mes
frères. Je pensai à la promesse de Jésus : «Par Mes saintes Plaies, tu
peux obtenir tout ce qui tend au salut des âmes. » Dans ma chambre, je
priai, suppliant Dieu pour le salut et la paix des peuples et compris
que toute cette haine des hommes, tous ces malheurs qui menacent les
peuples, sont précisément l’œuvre de Satan. Après avoir, la nuit, récité
mon chapelet, je recommandai mes demandes et mes prières pour le salut
de tous, à la Mère de Dieu, en les unissant à toutes les messes qui
seraient offertes à Dieu, ce jour-là. Puis, donnant suite à une
inspiration, je récitai l’exorcisme, et Dieu me manifesta que je ne
devais plus ordonner aussi souvent à Satan de quitter des ennemis isolés
de l’Église, comme Il me l’avait dit auparavant, mais que je devais
réciter tous les jours l’exorcisme et combattre ainsi, par la force de
Dieu, l’ennemi des âmes.
5 avril 1950 : Premier
vendredi du mois. J’ai prié Jésus d’avoir pitié des pécheurs, de ne pas
laisser perdre pour les malheureuses âmes, pour Ses ennemis, Son Sang
qui est offert en ce moment à Son Père céleste sur l’autel. Et Jésus a
dit : « Je leur accorde Mon grand pardon. » Je répétai : « Votre grand
Pardon ! » Et de nouveau, avant même que j’eusse prononcé ces mots,
j’entendis dans mon cœur Ses paroles à Lui : « Je veux écouter la prière
des justes, Mes bien-aimés, et pardonner aux injustes ! »
Instrument de l’amour du
Christ
Fête fédérale d’action de
grâces 1949 :Aujourd’hui, Dieu m’a manifesté qu’Il avait choisi une
jeune fille, qui est à l’hôpital, pour être l’instrument de Son Amour,
pour offrir et prier pour la conversion des pécheurs. Il avait permis
pour elle la maladie, afin de la choisir, et la lui ôtera si elle répond
à Son appel. J’ai reçu la nouvelle qu’une femme gravement malade
rentrait de l’hôpital à la maison. Son mari disait qu’elle allait
mourir. Je me mis en présence de la Très Sainte Trinité et demandai si
je devais le dire à cette personne. Dieu me fit connaître qu’elle le
savait déjà et qu’elle priait. Je demandai si vraiment elle devais donc
mourir et entendis un oui… Je demandai si, dans Sa miséricorde, Il
enlevait la malédiction du péché, si je L’en priais. Et Dieu dit: « A
cause de toi, Je lui serais miséricordieux. » Mon Dieu, que fais-je ! Je
dois être, pour le Christ et Ses représentants, un instrument selon le
plan de Sa divine Providence, pour que tous les hommes se convertissent
et que bientôt descende sur cette terre abreuvée de sang et e larmes,
cette paix céleste que Dieu m’a fait contempler. Cette paix vient; elle
est là, si tous, par la récitation du rosaire, donc par Marie, sont
amenés à Jésus. Dieu frappera l’Ennemi ; alors Satan devra céder la
place, et les hommes et toutes les créatures glorifieront Dieu. Le Cœur
Immaculé de Marie triomphera éternellement avec le très saint Cœur de
Son Fils, qui est Roi du ciel et de la terre.
29 septembre 1949 : Priant,
comme d’habitude, dans ma chambre, pour la conversion des pécheurs, je
demandai à Jésus, pour la première fois : «Mon Seigneur et mon Sauveur,
enlevez la malédiction du péché à tous ceux qui manifestent de la pitié
à Votre égard, afin que les pécheurs se convertissent ! » A peine
avais-je achevé cette phrase, que j’entendis, dans mon cœur, ces parole
: «Qu’il soit fait comme tu le veux ! » Tandis que j’offrais avec un
zèle nouveau le Sang du Christ au Père céleste, j’appris d’une femme
malade des poumons dans un sanatorium que, après avoir suivi mon conseil
et récité chaque jour le chapelet pour la conversion des pécheurs, elle
avait été guérie en peu de temps et que, rendue maintenant à la santé,
elle pouvait rentrer à la maison au sein de sa famille. Je fus remplie
d’une joie profonde et je dus reconnaître, en remerciant Dieu de tout
mon cœur, que nulle joie au monde n’est si profonde, aussi pure, que la
joie de faire du bien à autrui. Apprenant peu après qu’une âme était
depuis longtemps dans l’affliction, je priai Jésus. Il me manifesta que
c’était Satan qui la faisait ainsi souffrir : il se servait d’une
personne pour nuire à cette âme. J’ordonnai à l’Ennemi, par Jésus et
pour Jésus, de partir. Je donnai à cette personne une image de
Notre-Dame des Sept Douleurs, la priai de réciter le rosaire pour la
conversion des pécheurs. Je lui dis que par cette souffrance,
précisément, Dieu l’avait choisie pour être l’instrument de Son amour et
lui demandai de prier pour les pauvres pécheurs. J’entendis et je vis
cette personne s’épanouir de nouveau, et elle me remercia de tout son
cœur. Mon mari sut la chose et me pria de lui conseiller, pour des
choses purement matérielles, ce qui serait à son avantage. Peu après,
j’appris qu’une connaissance avait eu une perte de bétail. Pendant que
je priais, Dieu me manifesta que le démon se sert d’une personne pour
nuire à une autre. Il me manifesta également qu’Il ordonnait à Satan de
se retirer quand les gens récitaient le rosaire pour la conversion des
pécheurs. Ces personnes étaient délivrées du mal. Je pris plaisir à
demander conseil à Dieu pour des questions matérielles également. Comme
je voulais de nouveau demander conseil au Seigneur au sujet d’un
avantage matériel, Il resta muet. Je pris peur et pensai : «Tout cela
serait-il illusion ? » Je priai plusieurs fois Jésus à genoux, pour
demander clarté et lumière. J’entendis alors soudain, tout à fait
clairement et distinctement, ces paroles : «Ce n’est pas pour des choses
terrestres que tu dois mettre à contribution Celui qui est toute
sainteté ! Ce n’est que pour le salut des âmes que tu peux tout obtenir.
» Parfois j’étais saisie d’une réelle impatience, du fait de ne pouvoir
qu’une fois ou l’autre appeler une âme à se faire l’instrument de Son
Amour. Que je voudrais atteindre tous les malades et les affligés et
leur porter secours ! Car si beaucoup, vraiment, priaient pou la
conversion des pécheurs Dieu donnerait à beaucoup de pauvres pécheurs la
grâce de conversion.
2 août 1950 : Aujourd’hui,
j’ai eu connaissance, de nouveau, du cas d’un père de famille. Tombé dan
le besoin et la pauvreté par suite de nombreux malheurs dans sa maison
et son étable, il a vu le bonheur et la joie revenir, depuis que sa
famille récite chaque jour le chapelet pour la conversion des pécheurs.
Au début de cette année, le fils unique de bons parents était devenu
leur plus grande croix parce qu’il était aliéné mental. Tantôt il
travaillait avec acharnement, tantôt il s’affalait éreinté ; d’autres
fois encore, il ne répondait mot à personne, même à ses parents,
demeurant sans réaction, les yeux fixés au sol. Parfois aussi, il
pleurait tout haut sans savoir pourquoi. Voulait-on sortir avec lui
devant la maison, il se sauvait à l’intérieur, disant qu’on voulait le
tuer. Le médecin n’avait pas continuer à le soigner ; il fallait,
disait-il, l’envoyer chez un spécialiste pour les nerfs qui prescrirait
sûrement une hospitalisation dans un établissement pour maladies
nerveuses. Quelques semaines s’étaient écoulées déjà quand j’eus
l’occasion de causer avec la mère de ce malheureux. Je lui dit qu’il
leur fallait tous réciter le rosaire pour la conversion des pécheurs,
que c’était aujourd’hui la plus grande préoccupation de la mère de Dieu
et que quiconque L’aidait sauver des âmes pouvait être assuré de son
aide.
6 août 1950 : J’ai appris
aujourd’hui que le fils unique d’un paysan dont j’ai parlé plus haut a
recouvré la santé dont il jouissait auparavant et travaille avec joie
dans le domaine paternel. Comme nul médecin, nul moyen ne pouvait plus
être d’aucun secours, je dis : « L’aide humaine ne peut être refusée,
mais par l’intercession de Sa Mère, Dieu vient en aide si nous avons le
souci de Son Royaume. Toute la famille récite maintenant le rosaire pour
la conversion des pécheurs.
Donnez-moi des malades et
des affligés ! Avec eux je veux sauver le monde pécheur de la ruine. »
NOTA: On ne peut nullement
conclure, des exemples cités ici de prières exaucées, qu’une guérison
doive nécessairement suivre la récitation du rosaire. Cela ne se produit
que dans la mesure où un tel résultat est prévu dans le plan de la
Providence divine. Nul ne doit penser non plus que sa prière n’a pas été
exaucée s’il n’a pas obtenu ce qu’il souhaitait ou désirait ardemment.
Si nous ne prions que dans cette intention, notre prière, de ce fait
même, n’est pas selon les vues de la Très Sainte Vierge qui souhaite,
Elle, que nous récitions le rosaire par amour pour Dieu et pour le salut
des âmes. Si nous prions conformément à ses désirs, animés d’une
intention droite, Elle peut aussi intervenir en notre faveur auprès de
Son Fils et nous obtenir aide, pour autant que telle soit la Volonté d
Dieu. Nous ne devons pas oublier non plus, sous ce rapport, que de
grandes souffrances sont le lot de gens qui prient beaucoup ; la
souffrance peut devenir, pour beaucoup, une grande grâce de Dieu. Mais
cela ne saurait exclure le fait que, par suite d’instantes prières, Dieu
accorde soudain la santé à un malade. Les desseins de Dieu sont
insondables. Ce qu’il y a certain : c’est que nous devons, dans la
souffrance comme dans la joie, nous remettre à la Volonté de Dieu et Lui
demander humblement ce dont nous avons besoin pour remplir les devoirs
de notre état et de notre profession. Celui qui prie avec de telles
intentions se sentira partout, au cours de sa vie, dans la douce Main de
Dieu, et cheminera en sécurité.
Ayant reçu la communion à
la chapelle, je demandai à Jésus, en mon for intérieur, d’enlever à deux
personnes la malédiction du péché — la maladie — et de bien vouloir leur
donner la santé. Jésus me dit : «Ne prie pas tant pour les choses
terrestres ! C’est la paix que je veux donner à ceux qui M’aiment, qui
M’aiment dans Mes membres. »
1953 : Ce vendredi de
Notre-Dame des Sept Douleurs, comme je balayais notre chambre, une dame
venue jusqu’à notre maison, voulait rebrousser chemin. Je pensai : C’est
une âme malade, qui ne sait pas quoi faire. Je la fis entrer et j’eus
presque peur d’elle. Elle me paraissait toute effarée. Elle me raconta
des choses incroyables : le diable la tourmentait. Je savais que le
démon la torturait et que la Très Sainte Vierge la secourait. Je lui dis
que notre Maman céleste voulait l’aider, mais qu’Elle désirait que l’on
récite le rosaire pour la conversion de pécheurs : alors Elle vaincrait
Satan et nous libèrerait de a mauvaise influence. Cette dame me dit
qu’elle priait déjà tellement et assistait à toutes les messes que l’on
célébrait au couvent. Je lui dis de se ménager, qu’elle avait les nerfs
malades. Elle ne devait assister qu’à une seule messe, puis, le soir,
par amour pour la Très Sainte Vierge, réciter le chapelet pour la
conversion des pécheurs. Elle le promit. Je la revis deux semaines plus
tard. Elle était heureuse et m’assura que la Mère de Dieu lui avait
porté secours. Il en vint bientôt une autre. La dame dont je viens de
parler lui avait raconté, me dit-elle, qu’elle était venue chez moi dans
son extrême détresse et que la Mère de Dieu l’avait secourue. Elle
déclara que cette dame l’avait soignée parce qu’elle souffrait de
troubles mentaux et qu’elle était maintenant en bonne santé. Elle avait
elle-même les jambes malades et il était à craindre qu’elle ne pût
bientôt marcher. Je la priai de faire ce que désirait la Sainte Vierge :
elle voulait bien venir au secours de ceux qui récitent le rosaire pour
la conversion des pécheurs. Elle revint quelque temps après, disant
qu’il lui semblait que Dieu n’était pas content d’elle mais qu’elle ne
savait pas bien pourquoi. Elle n’était pas en train de guérir. Je priai
Jésus et Marie, et il me sembla que Jésus en moi lui disait qu’elle
devait mieux sanctifier le dimanche. Je lui écrivis et elle avoua que
son commerce était, en effet, ouvert le dimanche, mais que le chef ne
lui permettrait sûrement jamais de fermer son magasin à elle, alors
qu’il tenait ses succursales ouvertes dans d’autres localités. Je lui
dit de demander s’il lui permettait de fermer, car elle savait que Dieu
ne voulait pas qu’on gagne de l’argent le dimanche. Le chef lui permit
de fermer le magasin. Depuis, elle a respecté le repos dominical et
récité le rosaire. Aujourd’hui, — sept ou huit ans après — elle continue
à se bien porter. Mon histoire passa de bouche en bouche et l’on raconta
sur moi des choses fausses. Aussi mon confesseur vint, au mois de
juillet, me dire qu’il me demandait de me taire au sujet de ces
révélations. J’obéis aussitôt. Mais beaucoup trouvèrent que cela n’était
pas juste. Je puis maintenant amener des âmes à Jésus, car touts celles
qui parlent en termes négatifs de moi et de ce qui m’arrive, ou qui me
calomnient, je les mets dans es saintes Plaies de Jésus, en Le priant de
ne pas leur imputer. Je prie également Marie, ma bonne Mère, de les
prendre toutes sous Sa protection, car ce sont mes frères et sœurs en
Jésus-Christ, dont Satan veut se servir pour dénigrer et ridiculiser la
récitation du rosaire pour la conversion des pécheurs ; Je suis contente
de pouvoir maintenant souffrir, moi aussi, quelque chose pour Jésus. (Je
reconnais dans ces cas la Volonté e la Providence divine. Sans cet
incident, je n’aurais jamais pensé à prier pour les âmes.)
Image de l’Église
11 octobre 1949 :
Aujourd’hui à 11 heures, je suis allée prier dans ma chambre. En
m’agenouillant, les yeux fixés sur le Crucifix, j’entendis en moi une
voix me dire : « Ne t’affliges-t-il pas, l’aspect de mon Église sainte ?
» Et je vis en esprit un vaste champ sans bornes, plein d’une foule
humaine innombrable, qui gisait en partie morte, en partie malade.
D’autres, à genoux, priaient. Mais le nombre de morts et des malades
dépassait de loin celui des gens en prière. Je sus que c’étaient des
âmes, l’image de la sainte Église. J’implorai du fond de mon âme grâce
et miséricorde, demandant à Dieu de faire jaillir des saintes Plaies de
Jésus des torrents de grâces et le feu de l’Amour divin pour tous Ses Elus. Je priai Jésus: «Dites-moi ce que je peux faire pour eux ? »
J’entendis ces mots : «Je t’amènerai, par des signes, à connaître que
c’est Moi qui t’ai appelée. », puis encore : «Je veux ôter la
malédiction du péché à tous ceux qui me manifestent de la pitié. » Je
demandai à Jésus : «Si c’est pour Votre honneur et Votre gloire, et pour
le salut des âmes et si Vous m’avez appelée à être l’instrument de Votre
Amour, faites-moi connaître si Vous voulez enlever la malédiction du
péché à tous ceux qui Vous manifestent de la pitié, si je Vous le
demande. Car Vous avez promis : «Par ta main, je veux frapper les
ennemis et sauver Mes élus. » Et Jésus me fit comprendre : «Oui, je leur
donnerai Ma paix. »
19 octobre 1949 :
Aujourd’hui, après avoir communié dans notre chapelle, je priais pour la
conversion des pécheurs, m’offrant sans réserve aucune à on Sauveur en
pleine conformité avec Sa Volonté. Et je revis en esprit ce champ
immense, qui symbolise la sainte Église, avec ces innombrables morts t
blessés. Ayant demandé à Jésus grâce et miséricorde, j’entendis ces mots
: « Ordonne à l’Ennemi de s’en aller, car Je l’ai dit : c’est par ta
main que Je veux frapper l’Ennemi. »
26 octobre 1949 : Après
avoir communié, je priai Jésus de rester en moi, pour qu’en Lui je
puisse accomplir l’œuvre dont Il m’a chargée. Il me dit : « Mon amour
pour l’humanité pécheresse est si grand que Je Me laisserais crucifier
de nouveau.» Je Lui dis : « Mon Dieu, que puis-je faire pour Vous ? » Et
Jésus me répondit : « Mais, vous avez Mes saintes Plaies. C’est par
Elles que les pêcheurs seront sauvés. Et tu peux tout obtenir par Mes
saintes Plaies. »
30 octobre 1949 : Je priais
très souvent chaque jour pour la conversion des pécheurs et je
renouvelais sans cesse l’offrande du Sang très précieux de Jésus et de
Ses Plaies au Père céleste. J’entendis alors ces paroles de Jésus : « Je
veux te rendre facile la tâche de convertir les pécheurs. Confie-les à
Mes saintes Plaies ! » Je demandai : « Et ceux de Vos ennemis qui
veulent Vous crucifier aujourd’hui ? » Jésus répondit : « Ordonne à
l’Ennemi de partir comme Je l’ai dit ! Puis confie-les à Mes saintes
Plaies ! »
Premier vendredi du mois de
novembre 1949 : Aujourd’hui, alors que je ne faisais qu’un avec Lui dans
la sainte communion, Jésus me dit : « Mon Cœur souffre de nouveau pour
les âmes comme dans les heures de l’Agonie aux Oliviers et Mon Sang
coulera jusqu’à ce que le dernier pécheur se soit converti. » En même
temps, je vis en esprit, aussi clairement qu’auparavant, Son Cœur ouvert
saignant. Je priai pour des torrents de grâces coulent de Ses saintes
Plaies, Le suppliant par le feu de Sa Charité de bénir et d’enflammer
chaque jour de Son Amour les prêtres, Ses représentants. Et Jésus me dit
de nouveau : « Par toi, je veux choisir ce qui est faible pour qu’ils
demeurent humbles. »
Le salut par le Rosaire
14 novembre 1949 : Comme je récitais le chapelet
avec ma famille, le soir, et en étais arrivée au mystère joyeux de Jésus
retrouvé au Temple, je pensais, comme toujours, à la douleur et à
l’angoisse avec lesquelles la Mère de Dieu avait cherché Son divin
Enfant. Tandis que mes lèvres récitaient l’Ave Maria, je priais dans mon
cœur : « Chère Mère de Dieu, qui êtes aussi la nôtre, cherchez donc avec
la même douleur maternelle, dont votre cœur était transpercé, pendant
que Vous cherchiez votre très cher Enfant, cherchez aujourd’hui Vos
enfants que Jésus Vous a confiés en mourant, et conduisez-les à Jésus.
Faites que Vos larmes de Mère ne soient perdues pour aucune âme ! »
Alors, aussi soudainement que des années auparavant, je vis en esprit
une inondation, dans les flots — beaucoup plus grands et plus sales — de
laquelle beaucoup de gens étaient en train de se noyer. Au-dessus de
cette inondation flottait dans l’air la Mère de Dieu en vêtement blanc
comme la neige, entourée d’une lumière mate. On eût dit que son
vêtement, blanc comme la neige, était de la lumière. Je La vis flotter
plus loin, tendant le chapelet à tous ceux qui étaient en train de se
noyer. Et tout au fond de mon cœur, j’entendis ces mots : « Ceux qui
disent le chapelet, je les sauverai. La Vierge très pure et immaculée me
montra à moi, pauvre pécheresse, le moyen par lequel Elle veut sauver le
monde pécheur, et amener aussi les plus grands pécheurs à la Miséricorde
divine. Le soir de Noël 1949, à la fin de la messe, comme j’offrais de
nouveau le Saint Sacrifice à Dieu, après avoir, devant le Très Saint
Sacrement exposé, prié de toute mon âme, pour mon peuple — selon le
conseil de mon confesseur, je prie surtout pour notre jeunesse, pour que
Dieu lui donne horreur du vice, des mauvais plaisirs et des péchés
d’impureté — ce fut comme si j’entendais, au milieu de ma prière ces
mots : « Seulement par Ma Mère. » Ce fut pour moi comme si Jésus
m’adressait à Sa Mère, pour que je La prie de conduire notre jeunesse.
Je priai Son Cœur maternel si pur, implorant grâce et pitié pour cette
jeunesse égarée et victime d’une fausse éducation. Du plus profond de
mon cœur, et par compassion pour ces âmes, je La suppliai de les sauver
de ce déluge. Puis je récitai l’Ave Maria avec la foule. Au deuxième
Ave, je m’entendis appeler : « Mon enfant ! » Je levai les yeux. Je vis
devant moi, flottant au-dessus des fidèles la Très Sainte Vierge,
blanche comme neige et comme enveloppée de lumière. Elle ne portait pas
de manteau, avait les mains jointe et me dit : « Je viens, ma chère
enfant, je viens bientôt. » Ces paroles ne s’effacèrent plus de mon
cœur. Je sais, aujourd’hui encore, que le sang me monta au visage, quand
notre curé fit notre aspersion d’eau bénite (En Suisse alémanique, la
coutume est assez répandue : le prêtre fait l’aspersion, sans chant,
après la messe), parce que je craignais que lui ou d’autres eussent
aperçu ce qui s’était passé. Mon cœur était plein d’amour pour la Mère
de Dieu. Dès que j’en eus le temps, je gagnai ma chambre, pour prier et
réfléchir à ces paroles. Il fut tout à fait clair pour moi que la Mère
de Dieu veut accorder Son puissant secours à ceux qui croient en Dieu ;
mais avec la permission de Dieu, Satan peut se servir de la création
pour nous nuire. Par toutes sortes de souffrances et de guignons, il
tente d’éloigner les hommes de la foi en Dieu qui nous aime, en la
Providence divine qui nous gouverne et de les pousser au désespoir.
Satan veut se venger et établir son règne dans le monde. M’enhardissant
alors, je me tournai vers le très cher et très saint Cœur de ma Mère, et
Lui demandai quand donc Elle viendrait nous aider. Je perçus la réponse
dans mon cœur : « Quand le dogme de Mon Assomption au ciel sera
proclamé. »
Mais je fus un peu déçue quand j’appris par le
journal que ce dogme ne serait proclamé solennellement à Rome que le 1er
novembre 1950 (fête de la Toussaint). Bien des âmes malades ne peuvent
attendre si longtemps encore que le secours leur soit accordé. Je dis
donc à la Mère de Dieu que si c’était pour l’honneur et la gloire de
Dieu et pour le salut des âmes, il fallait qu’Elle me fît connaître si
Elle voulait vraiment que le Saint Père proclame le dogme de Son
Assomption au ciel avec Son corps mortel ce jour-là seulement. Elle me
fit que oui. Et je saisis ces mots : « C’est pour Moi la première et la
chère fête de Mon élection. »
Je suis tout à fait sûre que, dans Sa bonté et
Son amour maternel, Elle nous montrera que dans Son cœur très pur et
très miséricordieux Elle partage nos sentiments, prie pour nous et vient
à notre secours dans notre plus grande détresse. Grâce à Son aide et à
Son intercession, beaucoup de pécheurs se convertiront et Dieu enlèvera
la malédiction du péché à ceux qu’Il a choisis pour être les instruments
de Sa Miséricorde. Alors la Mère de Dieu sera couronnée solennellement
par la sainte Église comme Reine du ciel et de la terre ; Son Cœur
immaculé triomphera du péché et de l’enfer et ce sera la paix pour
toujours.
18 février 1962 : Ce soir, j’étais seule et je
récitais le chapelet à genoux par terre. Je priai ma très chère Maman de
me conduire pour que je réalise les désirs du Cœur de Jésus et les
Siens. Durant la première dizaine la Mère de Dieu me dit : « Mon enfant,
donne-Moi ceux qui souffrent. » Je répondis : « Je dois abandonner à la
divine Providence ceux qui crient leur souffrance. » Marie me dit :
« Oui ; eh bien donc, mon enfant, demande-leur discrètement s’ils aiment
souffrir ou s’ils promettent de se charger de réaliser mes désirs ;
s’ils aiment mieux souffrir ou réciter chaque jour le chapelet pour la
conversion des pécheurs. »
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