Annexe 2
Les événements prodigieux dans la vie de Gemma
Les événements prodigieux ne font
pas la sainteté, mais lorsqu’ils confirment la présence réelle de Jésus dans
l’Eucharistie, on ne peut pas les passer tous sous silence. Ainsi Gemma mit un
jour sa “tante” (Mme Cecilia) au courant d’un fait peu commun: un matin de bonne
heure, à Lucques qu’elle ne quittait jamais, Gemme se retrouve en train de
communier au calice du Père Germano tandis qu’il célébrait la messe, à Rome.
Cecilia Giannini écrivit au Père Germain: “C’est dimanche, et je voudrais
savoir deux choses de vous, mais rapidement: l’heure précise à laquelle vous
avez dit la messe; et si, en ce dimanche, vous avez ressenti assez fortement la
présence de Gemma, et à quelle heure?”
[1]
Le Père Germano répondit :
“Samedi, j’ai dit la messe après dix heures, et le dimanche vers cinq heures, et
j’ai donné à Gemma le calice pour qu’elle boive, et elle y a approché ses
lèvres. Oui, j’ai senti sa présence... Pauvre philosophie! Et vive Jésus présent
dans l’Eucharistie! Oh! Jésus Eucharistique n’est pas connu, n’est pas honoré,
ni aimé non plus. C’est à nous de le faire.”
[2]
Ce phénomène se renouvela
plusieurs fois. Une autre fois Gemma s’inquiéta auprès de son Directeur:
“Est-ce vous qui m’avez donné beaucoup de sang à boire le matin? Après la
communion, j’ai senti ma bouche remplie de sang...” (3 février 1901)
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