LA VOIE MYSTIQUE

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ascétiques chrétiens

Ferdinand CAVALLERA, SJ

I

Pasteur d’Hermas

On a reproché avec raison l’homélie pseudo-clémentine sur la pénitence d’un ouvrage composé, semble-t-il, vers le même temps par un chrétien de Rome, le propre frère du pape Pie 1er (140-154). Ce livre, intitulé Le Pasteur [1], eut un grand retentissement. Grâce surtout à son caractère apocalyptique, peu après son apparition, auprès de gens qui n’en connaissaient point l’origine, il passa facilement pour écrit inspiré. Sain Irénée, Clément d’Alexan-drie, Origène le citent à ce titre, ce dernier non sans remarquer qu’une opinion beaucoup moins favorable a aussi cours. Plusieurs églises l’insèrent dans la liste des livres canoniques, sans lui accorder cependant, en général, la même autorité qu’aux parties de la Bible incontestées. Partout on le considère comme un ouvrage édifiant, spécialement utile aux catéchumènes et aux néophytes [2]. Ce n’est pas sans raison. Le Pasteur traite à fond le sujet ébauché par l’homélie pseudo-clémentine. Il constitue un vrai manuel de morale et de vie spirituelle. Il faut s’en-tendre d’ailleurs là-dessus et peut-être est-ce parce que l’on a attaché trop d’importance à certains côtés accessoires de l’œuvre qu’il y a eu de si vives discussions sur sa signification. Il est certain que Le Pasteur vise un état déterminé de l’Église et se propose de porter un remède immédiat aux maux qu’Hermas aperçoit autour de lui. Mais ce serait restreindre arbitrairement son horizon que de le borner à cela. En fait, les idées qu’il développe sur la pénitence, sa nécessité et les moyens de l’assurer sont de valeur universelle. C’est précisément pour cela que la lecture du Pasteur, en dépit des passages symboliques plus ou moins obscurs, restait toujours profitable et pouvait être recommandé avec utilité.

Dans sa forme actuelle, Le Pasteur se présente comme divisé en trois parties d’étendue inégale : cinq visions, douze préceptes, dis similitudes ou paraboles. En réalité, pour l’auteur il y a deux livres, dont l’un sert pour ainsi dire de préface et d’ébauche à l’autre [3]. Dans le premier, le rôle principal est tenu par l’Église, apparaissant sous trois formes différentes qui la rajeunissent de plus en plus ; dans le second, c’est le Pasteur ou l’Ange de la Pénitence qui donne les explications nécessaires. Les deux parties sont d’ailleurs reliées de la façon la plus étroite par le développement d’une même pensée et l’intervention du même personnage, Hermas, avec lequel s’identifie l’auteur et à qui sont montrées les visions et exposés les enseignements. Il doit se les appliquer à lui-même et à sa famille, pour les faire connaître à toute l’Église par l’inter-médiaire de Clément et de Graptê [4]. Il est possible que la seconde partie, qui commence sans aucune transition ni indication particulière avec la cinquième vision, ait été écrite un peu plus tard que la première, après un certain intervalle [5]. L’unité d’auteur et de thème est incontestable, mais il reste vrai que le caractère en est plus général. Hermas s’y montre moins préoccupé de la tribulation immédiate, soucieux surtout de former en général les âmes à la vie chrétienne fervente, de les éclairer sur ce qui se passe dans leur intérieur, de leur apprendre à se conduire comme le demandent leurs intérêts spirituels par rapport aux deux esprits qui se disputent leur possession.

Si à travers la multiplicité des formes qu’il prend ou cherche à saisir le dessein poursuivi par l’auteur, il semble qu’on puisse le ramener à ceci : Une grande tribulation va s’abattre sur l’Église. Or, l’état de celle-ci est actuellement déplorable ; l’esprit du monde l’a envahie, les fidèles sont nombreux, mais beaucoup plus occupés de leurs affaires temporelles que des choses du ciel ; les vices foisonnent. Pour faire honorablement face au danger prochain, et en triompher, une conversion générale s’impose. Hermas prêchera donc la croisade de la pénitence. Un obstacle sérieux doit d’abord être annihilé : la doctrine rigoriste n’admettant pas qu’il y ait d’autre pénitence que le Baptême. Elle devait être sans doute assez répandue puisque Le Pasteur ne la combat point directement et semble même l’accepter en principe [6]. Il proclamera donc de la part de Dieu une exception solennelle, visant la situation présente uniquement et par suite s’appli-quant non pas aux catéchumènes et à ceux qui viennent de recevoir le Baptême et en ont gardé intact le sceau, mais aux vieux chrétiens. S’ils le veulent, Dieu leur pardonnera, à condition toutefois qu’ils méritent ce pardon par une pénitence sérieuse, une conversion sincère et durable, qui les arrachera à la mort et les fera vivre pour Dieu. Vivre pour Dieu tel est le programme de la partie positive du Pasteur, l’objet de ses préceptes dont les similitudes inculquent si fréquemment l’observation. Ils précisent les moyens de salut offerts au pénitent et lui tracent le chemin à suivre. C’est faire fausse route que de chercher dans Le Pasteur une préoccupation dogmatique. Tout entier à son œuvre de régénération morale et spirituelle, il laisse le reste hors de son horizon. La question de la pénitence n’est pas, de son point de vue, d’ordre dogmatique ou disciplinaire, mais ascétique. Il fait abstraction du pouvoir des clés, il ne le nie ni ne l’affirme ; ce n’est point son sujet. Ce qu’il veut c’est après avoir affirmé le principe d’une pénitence extraordinaire accordée par Dieu en vue de la grande tribulation prochaine, aider de toutes ses forces à ce qu’elle soit reconnue, acceptée, mise à profit. La pénitence n’est point la simple absolution d’un passé criminel, mais la réforme de la vie et son organisation conformément à la loi de Dieu et aux conseils évangéliques. Cette œuvre positive est pour lui de première importance et, abstraction faite de l’intérêt historique que peut offrir son ouvrage, demeure pour nous ce qu’il y a de plus intéressant et de plus neuf.

On peut dire sans exagérer qu’Hermas est le premier maître de la vie spirituelle. Jusqu’à lui les exhortations morales ne manquent pas et les thèmes les plus élevés de l’éthique chrétienne sont traités. Hermas le premier les réunit en corps de doctrine ; le premier surtout, il se préoccupe expressément de donner une direction méthodique et d’éclairer l’homme sur les diverses opérations de sa vie intérieure. Jusqu’à lui tout cela n’existe qu’à l’état de matériaux, de remarques isolées. Il coordonne et développe. Assurément, ce n’est là qu’une ébauche et il y a beaucoup à faire encore pour compléter cette méthode de vie intérieure, mais c’est un essai de première importance. L’on s’explique que l’auteur de La Doctrine à Antiochus et que l’autre Antiochus [7], un moine auteur d’homélies ascétiques, aient mis Le Pasteur largement à contribution.

Sans prétendre exposer à fond cette spiritualité, voici quelques indications particulièrement intéressantes. L’idée de Dieu est naturellement au premier plan et c’est vers lui que tout converge. « Serviteur de Dieu » tel est le titre qu’Hermas donne habituellement aux fidèles, par opposition aux pécheurs. « Vivre pour Dieu » c’est la récompense en même temps que la fin de leurs actions. Cette expression revient à satiété, pour ainsi dire [8], et manifestement résume pour l’auteur tout son programme. Il s’agit d’ailleurs moins de la vie déjà commencée que de la vie future. Tout l’effort dont il décrit les modalités diverses n’est conçu qu’en vue de ce résultat. Si la pénitence est prêchée, c’est afin d’assurer la vie en Dieu. Qui s’y refuse se verra exclu de cette vie. Dieu est donc au centre de la vie spirituelle. Il en est le principe et la fin, comme il est le principe de la création elle-même. Aussi Hermas passe-t-il aisément de la considération du monde créé, où éclate la puissance de Dieu, à celle de l’âme sanctifiée où plus encore est prête à se déployer l’action divine. Mais c’est à la condition que la volonté humaine soit disposée à y collaborer.

Tel est en effet le caractère de cette spiritualité. C’est une école d’énergie. Tout au long de ces pages retentit l’appel à la bonne volonté, à l’action personnelle. On pourrait croire parfois y entendre presque un écho anticipé de Pélage dans sa lettre à Démétriade, si perpétuellement n’intervenait aussi le rappel de la grâce divine, excitant au repentir et facilitant le travail surnaturel : « Seigneur, ces préceptes sont grands et beaux. Mais je ne sais si l’homme peut les observer, car ils sont fort rudes. — Si tu te persuades que l’on peut les observer, tu les observeras facilement, ils ne seront pas rudes ; mais si tu laisses pénétrer dans ton cœur l’idée qu’il est impossible à l’homme de les observer, tu ne les observeras pas... Et me voyant tout troublé et confondu [le Pasteur] se mit à me parler avec plus de douceur et de joie : L’homme peut se rendre maître de tous ces préceptes, s’il possède le Seigneur dans son cœur » [9]. Dès le début, il avait été dit à Hermas : « La grande miséricorde du Seigneur t’a pris en pitié, toi et ta maison, elle te rendra fort et t’enracinera dans sa gloire »[10]. Ailleurs il est parlé de la miséricorde de Dieu qui « distille » sur nous « sa justice » pour que nous soyons justifiés et sanctifiés, loin de tout mal et de toute perversité [11].

Ce qu’il faut mettre en lumière aussi, c’est l’opti-misme imperturbable de l’auteur. Dans toute son œuvre circule une atmosphère de confiance. Que l’on se rappelle en particulier, dans l’avant-dernière similitude, le gracieux épisode des douze vierges — les Vertus — auxquelles est confié Hermas [12] et plus encore les passages innombrables où la défiance, avec ses incertitudes et ses repentirs successifs, est si persévéramment condamnée. Elle est nommée une cinquantaine de fois. Tout le précepte neuvième est consacré à la combattre : « Vois cette défiance ; elle est mauvaise et insensée et en déracine beaucoup de la foi, même de très fidèles et de très forts. C’est qu’elle est fille du diable et par trop mauvaise à l’égard des serviteurs de Dieu. Méprise-la donc et domine-la en toute action... car n’ayant pas confiance en elle-même, elle échoue dans toutes ses entreprises » [13]. Hermas ne dissimule point les difficultés de la vertu, ni l’austérité des conseil évangéliques, mais il veut que l’on serve le Seigneur dans la joie [14] et condamne énergiquement toute tristesse. Aux méfaits de cette dernière, tout un précepte, le dixième est aussi consacré : « Écarte de toi la tristesse, car elle est la sœur de la défiance et de la colère... Elle est de tous les esprits le plus mauvais et le plus redoutable aux serviteurs de Dieu. Plus que tous les autres, elle corrompt l’homme et chasse l’esprit saint » [15].

De là encore l’insistance avec laquelle Hermas met en garde contre la crainte du démon. Volontiers il ferait sienne la devise : « Je crains Dieu... et n’ai point d’autre crainte ». « Si tu crains le Seigneur tu accompliras bien toutes choses. Voilà la crainte qu’il te faut avoir pour être sauvé. Quant au démon, ne le crains point ; car avec la crainte du Seigneur tu triompheras du diable. Il n’y a point de puissance en lui ; or où il n’y a pas de puissance, il n’y a pas sujet à crainte... Crains les oeuvres du diable, parce qu’elles sont mauvaises, mais, en craignant le Seigneur, tu craindras les oeuvres du diable et loin de les accomplir, tu les écarteras de toi » [16]. « Le démon ne peut dominer les serviteurs de Dieu qui de tout leur cœur espèrent en Lui. Il peut lutter contre eux ; il ne peut pas en triompher. Si vous lui résistez, vaincu il s’enfuira loin de vous couvert de honte. Il n’y a que ceux qui sont vides [de foi] qui redoutent le démon, comme s’il avait quelque puissance... Il s’approche de tous les serviteurs de Dieu pour les tenter. Mais ceux qui sont remplis de foi lui résistent fortement et il s’éloigne d’eux ne trouvant point de passage pour entrer. Il va alors vers ceux qui sont vides et trouvant passage, pénètre en eux et y accomplit ce qu’il veut et ils deviennent ses esclaves » [17].

On remarquera ce dernier passage. Il montre combien Hermas a l’attention attirée sur les détails de la vie intérieure et ce que l’on appelle le discernement des esprits. Il prend souci en effet d’éclairer l’âme sur ce qui se passe en elle. Hermas ne veut point la confiner dans une prison obscure où la volonté se débattrait aux prises avec des ennemis insaisissables ; il veut la lutte au grand jour. Il faut connaître à la fois les adversaires et les secours que Dieu a mis en nous, ou pour parler son langage, écho de celui des prophètes et de saint Paul, les esprits contraires qui se disputent la possession et la direction de l’âme. A plusieurs reprises il décrit leurs manifestations et leurs manœuvres pour qu’on apprenne à distinguer les bons et les mauvais esprits, afin de ne point se laisser entraîner sur la voie du mal au lieu de suivre celle de la justice :

« Il y a deux anges avec l’homme, celui de la justice et celui du mal. — Comment, dis-je, distinguerai-je leurs activités puisqu’ils habitent tous deux avec moi ? — Écoute et comprends ; l’ange de la justice est délicat, réservé, doux et tranquille. Quand il monte dans ton cœur, il te parle aussitôt de justice, de pureté ; de décence, de tempérance, de toute œuvre bonne et de toute vertu recommandable. Quand cela te vient à la pensée, sache que c’est l’ange de la justice qui est avec toi... L'ange du mal lui est d’abord prompt à s’irriter, amère et insensé ; ses œuvres sont mauvaises et bouleversent les serviteurs de Dieu... Si l’iras-cibilité survient en toi ou l’amertume sache que c’est lui qui est en toi ; puis les désirs d’affairement, les prodigalités pour les mets, les ivresses, les débauches et les voluptés, la passion pour les femmes et les richesses, une grande superbe et ostentation et tout ce qui leur ressemble. Quant tout cela est présent dans ton cœur, sache que l’ange du mal est en toi. Ayant donc reconnu ses œuvres, écarte-toi de lui et n’aies en lui aucune confiance » [18].

C’est d'ailleurs un des points délicats de la doctrine d’Hermas que celui qui concerne les esprits. Il mérite une étude à part. Le Pasteur aime à personnifier sous ce terme toutes les manifestations de la vie spirituelle en tant que distinctes de notre propre activité ou venant s’y superposer : telles non seulement les grâces, mais aussi les vertus considérées comme venant de Dieu et les mauvaises dispositions que. lé démon essaie de créer en nous. Par ailleurs on a peut-être trop oublié que si Hermas emploie souvent le mot d'esprit-saint, ce n’est nullement pour désigner habituellement la troisième ou même la seconde personne de la Trinité, mais, à mon avis, tantôt par allusion à la nature divine, tantôt et le plus souvent, dans un sens analogue à celui où nous employons aujourd’hui le terme de grâce sanctifiante.

Étroitement rattachée à cette théorie des esprits est celle des désirs. La manière de se conduire à leur sujet préoccupe avec raison Hermas et revendique une place importante dans sa spiritualité. Il a de précieuses remarques sur la tentation, son rôle bienfaisant et la manière de l’utiliser pour progresser. Mais il insiste surtout sur les désirs pris en eux-mêmes : « Écarte de toi tout désir mauvais et revêts le désir bon et saint. L'ayant revêtu, tu mépriseras le désir mauvais et le réfréneras à ta guise. Il est sauvage, en effet, et s’apprivoise difficilement. Il est redoutable et par sa sauvage ardeur épuise fort les hommes... il les livre à la mort... Écoute quelles sont ces oeuvres de mort » [19]. Et elles sont décrites avec promesse de la couronne pour celui qui saura résister à ces multiples convoitises.

Toutefois, bons et mauvais désirs n'étant que la manifestation des dispositions, permanentes de l’homme, c’est avant tout sur les vertus et les vices que portent les recommandations du Pasteur. Tantôt il les décrit directement, comme dans la série des préceptes ; tantôt il les représente sous le symbole de vierges gracieuses ou de femmes sauvages, comme dans les similitudes [20]. A plusieurs reprises, il énumère les vertus nécessaires au serviteur de Dieu, s'il veut vivre, et leur oppose les mauvaises inclinations qui les combattent. Dans chaque groupe, d'ailleurs, il y a un rapport de filiation qu'il signale en distinguant aussi quelques dispositions fondamentales auxquelles se rattachent secondairement les autres. La première, l'essentielle, sans laquelle il n'y a aucun espoir de vivre pour Dieu, c’est la foi, vertu complexe, qui est sans doute la foi théologique, portant sur l’existence de Dieu créateur du monde et auteur de notre vie surnaturelle, mais en même temps aussi sur sa bonté et sa miséricorde inépuisable, de sorte qu’elle excite en nous un sentiment de confiance sans borne en son secours. De là l'insistance déjà signalée qu'il met à combattre à tout propos la défiance, sentiment directement opposé à cette foi, cette disposition qui partage l'âme, pour ainsi dire, en deux et en l'établissant dans une position instable la livre comme une. proie facile au mauvais esprit. « Ayez donc foi en Dieu, vous qui, à cause de vos péchés, désespérant de vivre, ajoutez faute à faute et alourdissez votre existence, car si vous vous tournez vers lui de tout votre cœur et accomplissez la justice tous les jours de votre vie et le servez droitement selon sa volonté, il apportera le remède à vos péchés passés ; vous aurez le pouvoir de triompher des oeuvres du diable. Que les menaces du diable ne vous effraient en rien : il n’a pas plus de vigueur que les nerfs d’un mort » [21]. Qu’on relise à ce sujet le neuvième précepte et les belles instructions qu’il contient sur la confiance dans la prière. Ainsi sont décrites, la prudence, la franchise, la dilection. Volontiers Hermas s’attarde plutôt à dépeindre les vices opposés : la colère, le ressentiment, la médisance. Il détaille aussi les applications pratiques qui seules peuvent montrer la sincérité des dispositions intérieures : détachement des richesses — grand obstacle à la liberté de l’esprit et à la ferveur — charité affective envers les pauvres, humilité se refusant à rechercher les places en vue dans l’Église ou à étaler un luxe fastueux. Il y aurait à relever là bien des traits qui attestent un psychologue et un moraliste au regard pénétrant, mais un moraliste chrétien qui ne signale les fautes qu’en vue du perfectionnement  incessant jusqu’à la pleine possession de la vie éternelle.

Tels sont esquissées sommairement les principaux traits de la doctrine spirituelle d’Hermas. Ils suffiront sans doute à justifier le jugement porté plus haut et indiquer quel intérêt présente aujourd’hui encore ce livre mystérieux du Pasteur [22].

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NOTES

[1] Édition avec traduction française par A. Lelong (Pères Apostoliques, éditions Hemmer-Lejay, IV, 1912), avec une introduction, des notes et des tables détaillées.

[2] Voir les témoignages anciens dans Migne, P. G., 2, 891-912.

[3] Première partie : Visions I-IV ; deuxième partie : Vision V – Préceptes – Similitudes.

[4] L’identification de ces personnages est malaisée. Certains critiques pensent que les renseignements donnés sur la personne par l’auteur sont fictifs et simplement destinés à fournir la mise en scène et à faciliter l’application des leçons qu’il veut faire entendre/

[5] Cf. A. LELONG, introduction, p. XXXIX.

[6] Préceptes IV, 5, est le passage capital confirmé par de multiples allusions et affirmations dont c’est le sens naturel.

[7] Ps. Athanase, Doctrina ad Antiochum ducem, P. G. 28, 555-590, attribuée au Ve siècle ; Antiochus, Homélies, ibidem, 69, 1421-1850, du Ve siècle.

[8] Une centaine de fois environ. L’index de Lelong omet les mots en Z et en H.

[9] Préceptes XII, 5, 4-5 : 4, 2-5 : je ne cite qu’une phrase, tout est à lire.

[10] Vision II, 3, 2.

[11] Vision III, 9, 1.

[12] Similitudes, IX, 10-11 : cf. X, 3.

[13] Précepte IX, 9-10.

[14] Précepte III, 1 : « Revêts-toi donc de la gaieté, perpétuel objet des faveurs et des complaisances divines, et fais-en tes délices. Car tout homme joyeux agit bien, pense bien et foule aux pieds la tristesse. » (Traduction Lelong).

[15] Précepte X, 1, 1-2.

[16] Précepte VII, 2-4.

[17] Précepte XII, 5, 2-4.

[18] Précepte VI, 2, 1-9.

[19] Précepte XII, 1-5.

[20] Similitude IX, 2, 9, 15. Cf. Vision III, 8, où il compte sept vertus et non douze comme dans la Similitude. Pour chaque vertu, je ne puis que renvoyer à l’index de Lelong, aux mots correspondants.

[21] Précepte XII, 6, 2-3.

[22] Revue d’ascétique et de mystique N° 4 - Octobre 1920 – Toulouse

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