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La lumière de
l’Alsace[1]
Fête le 13
décembre
°°°°°°
1
L’enfance et la jeunesse d’Odile
1-1-Les parents
d’Odile
Sainte Odile est la grande
patronne de l’Alsace. Elle serait née vers 657. Son Père, Adalric, 3e
duc d’Alsace, habitait Ehenhein, devenu Obernai. Il était chrétien,
brave, juste envers ses subordonnés, et bon envers le plus démunis. Mais
c’était un guerrier rude, orgueilleux, qui n’admettait aucune
contradiction.
La mère d’Odile, Berswinde,
femme tendre et douce, était une des rares personnes à pouvoir apaiser
les emportements de son rude époux. Elle savait tenir parfaitement sa
maison et sa domesticité, et, femme au grand cœur, elle était la
providence des pauvres. Pour plaire à son épouse, Aldaric débroussailla
le sommet du Hohenbourg et fit construire un château, non loin des
ruines d’une forteresse romaine, dont subsistent toujours les murailles,
appelées aujourd’hui le “Mur païen”. C‘est là que naquit Odile. Mais
Odile était une fille, et pire, elle était aveugle. Aussi son père,
blessé dans son orgueil, décida-il de la faire disparaître.
1-2-L’enfance et
l’adolescence
Pour sauver son bébé d’une
mort certaine, Berswinde le confia à une nourrice en qui elle
avait
toute confiance. Mais des indiscrétions ayant mis la vie de sa fille en
danger, Berswinde l’envoya, avec sa nourrice, jusqu’en Franche-Comté,
près de Besançon, au couvent de Palma[2] dont
sa tante était l’abbesse. C’est là, dit-on, qu’Odile fut initiée aux
saintes et grandes vertus de charité, d’obéissance et d’humilité.
À l’âge de treize ans,
Odile n’était pas encore baptisée... Mais le Seigneur veillait... Une
nuit, en Bavière, Erhard, l’évêque de Ratisbonne, veillait et priait
quand soudain le Seigneur lui apparut et lui demanda d’aller à Palma et
de baptiser une jeune fille aveugle en lui donnant le nom d’Odile.
L’évêque obéit aussitôt, se faisant toutefois accompagner de son frère.
Alors ses yeux s’ouvriront
aussitôt à la lumière.
Quand Erhard et son frère
arrivèrent à Palma, la supérieure leur révéla l’identité de la jeune
fille. Quand on eut plongé l’adolescente dans l’eau baptismale, les yeux
d’Odile s’ouvrirent. La foule exulta de joie et décision fut prise
d’aller informer Aldaric. Ce dernier fut bien content, mais, il ne
voulut pas recevoir sa fille chez lui, par crainte de devoir reconnaître
publiquement son erreur. Pendant ce temps, à Palma, Odile découvrait les
merveilles du monde, et son cœur s’ouvrait de plus en plus à l’amour de
Dieu. Elle apprenait aussi à lire... Mais elle souffrait de ne pouvoir
retrouver sa famille, sa mère, ses frères et ses sœurs.
La nourrice mourut, et
Odile, dans son chagrin, regrettait encore plus de ne pouvoir rentrer
chez elle. Son frère Hugues prit sur lui d’aller la chercher, sans
prévenir son père. Dès qu’elle eut mis pied à terre, Odile reconnut son
père et s’élança vers lui. Aldaric étreignit longuement sa fille. Mais
encore une fois le respect humain -que dirait la rumeur publique en
apprenant l’histoire d’Odile?- fut plus fort qui l’affection, et il fut
décidé que la jeune fille resterait à Hohenbourg, mais reléguée dans une
aile inoccupée du château, sous la surveillance d’une religieuse.
Malgré ses pauvres
ressources, Odile aidait les pauvres. Un jour son père la rencontra, et
pris de remords, la fit enfin entrer dans la vie de famille. C’était une
vie mondaine, compte tenu du rang de ses parents, qui ne correspondait
pas à ses aspirations. Elle menait publiquement sa vie de princesse,
mais elle se réservait chaque jour quelques heures pour l’oraison, la
prière et les visites aux pauvres et aux malades d’Hohenbourg en
compagnie de sa sœur.
2
La vocation
L’influence de la douce
Odile se faisait sentir chaque jour davantage et sa réputation se
répandait. Un duc allemand vint la demander en mariage. Le parti était
bon, aussi Adalric donna-t-il son consentement sans même consulter sa
fille, la principale intéressée. Odile protesta, arguant de son vœu de
virginité. Adalric s’obstinant, Odile s’enfuit, un soir, déguisée en
mendiante. On ne s’aperçut de son absence que le lendemain vers midi.
Furieux, son père rassembla tous ses cavaliers et partit à sa poursuite.
À partir de maintenant, les
événements rapportés par les agiographes ne permettent plus de
distinguer le vrai de la légende. Odile avait traversé le Rhin, et s’en
allait vers Fribourg, en Brisgau. Bientôt, elle entendit des cavaliers
et reconnut son père dans la troupe. Elle supplia Dieu de lui venir en
aide, et à cet instant précis, le rocher sur lequel elle s’était
appuyée, s’entr’ouvrit légèrement, puis se referma sur elle. Le duc et
ses cavaliers passèrent sans la voir. Quand tout danger fut écarté, le
rocher s’ouvrit de nouveau et laissa jaillir une source miraculeuse qui
existe toujours.
On ne sait pas comment
vécut Odile pendant les mois qui suivirent, mais au bout d’un an,
Aldaric, apaisé et pris de remords, fit proclamer un Édit, dans tout son
duché et dans les régions voisines par lequel il s’engageait, si sa
fille voulait revenir dans son palais, à lui laisser entière liberté
pour suivre sa vocation...
Odile était à Fribourg
quand elle entendit un héraut un proclamer l’Édit de son père. Confiante
en la parole de cet homme violent mais loyal, elle revint à Hohenbourg,
dans le château paternel. Odile manifesta alors son intention de fonder,
en Alsace, une communauté religieuse. Cela se fit, à Hohenbourg, Adalric
ayant décidé de lui donner le domaine du château et ses dépendances.
C’était en 680. Odile avait 23 ans.
3
La fondation
Adalric pourvut à toutes
les dépenses nécessaires pour l’aménagement du château en couvent. Les
travaux durèrent dix ans, mais dès que l’on sut ce qui se passait à
Hohenbourg, des jeunes filles vinrent se placer sous la direction
d’Odile.
Sans cesse, de nouvelles
recrues arrivaient: on dit qu’à la fin des travaux, elles étaient déjà
130!... Une grande église, dédiée à la Vierge Marie, dut être construite
pour abriter la prière de tout ce monde. Cette église fut achevée en
690, Odile enseignait à ses filles à contempler Jésus sur la Croix, et à
Le suivre... Connaissant les misères et les faiblesses humaines, Odile
veillait à assurer un véritable équilibre de vie, interdisant les jeûnes
excessifs et les pénitences immodérées, autant de pratiques qui peuvent
ruiner les santés tout en conduisant à l’orgueil.
Surviennent alors un
certain nombre de faits miraculeux, dûment attestés par des
contemporains:
– Odile vénérait Saint Jean
Baptiste et désirait lui faire bâtir une chapelle; mais où la placer?
Une nuit Odile, à genoux près d’un buisson, priait le saint pour lui
demander la place qu’il choisissait afin d’être honoré. Jean le Baptiste
lui apparut au milieu d’une grande clarté. Le lendemain, Odile fit
démarrer les fondations. Ces faits furent révélés après la mort d’Odile,
par une religieuse qui, étant sortie pour vérifier l’heure à partir des
étoiles, vit la clarté, mais pas Jean Baptiste.
– Un peu plus tard, pendant
les travaux, un char à bœufs qui transportait, sur un sentier bordant
une falaise, les pierres destinées à la construction, fut entraîné dans
l’abîme, jusqu’au pied des falaises. Quand les ouvriers arrivèrent pour
constater les dégâts, ils virent les bœufs en train de brouter
tranquillement près du char indemne... On attribua ce miracle, à la
protection de Saint Jean Baptiste.
– Enfin, c’est Saint Pierre
lui-même qui vint lui-même consacrer la chapelle. Odile le vit, entouré
d’une troupe d’anges. Cette cérémonie Cui eut lieu en 696, fut longtemps
fêtée chaque anée, sous le nom de Consécration des anges. Cette
chapelle, souvent rénovée, conserve aujourd’hui le tombeau de Sainte
Odile.
4
Quelle règle ? Pour quel monastère ?
La vie s’organisait à
Hohenbourg. On priait beaucoup, on travaillait aussi beaucoup. Mais les
religieuses de Hohenbourg commençaient à ressentir le besoin d’une règle
plus stricte, encadrant une vie cloîtrée et de dures mortifications.
Odile proposa une règle souple, ayant pour base la perfection de la vie
chrétienne et l’imitation de Jésus. “Ce n’étaient pas des actions
d’éclat qu’elle conseillait à ses filles, mais une fidélité quotidienne
dans toutes leurs activités, jusque dans les plus petites choses.”
C’était déjà la “Petite voie de l’amour.“ On pense que la Règle de cette
communauté, que l’évêque approuva, était comme une synthèse inspirée des
Règles de Saint Benoît, de Saint Augustin et de Saint Colomban.
Odile, consacrée abbesse,
organisa la vie de cette vaste abbaye comportant 130 membres. Les points
forts concernaient:
La formation: étude
de la Règle, de la Bible et de la doctrine chrétienne.
La prière : messe
quotidienne, chant de l’office, prière individuelle en cellule, dans les
chapelles ou dans le cloître. Par ailleurs, Odile exhortait ses sœurs à
transformer en prière chacune de leurs activités.
La pénitence: À
Palma, Odile avait expérimenté les renoncements imposés par la vie
communautaire. Elle avait compris qu’il est impossible, pour la nature
humaine blessée par le péché, d’atteindre la perfection sur la terre.
Elle avait également compris les dangers, l’orgueil, notamment, que
comportait l’excès de mortifications. Aussi fit-elle son possible pour
faire observer la règle dans toutes ses obligations. “Les rigueurs du
climat, la frugalité de la nourriture, l’isolement du monde, la rareté
de l’eau, constituaient autant de prétextes à la pénitence qui venaient
s’ajouter aux jours de jeûne et d’abstinence imposés par l’Église.”
Le travail : Les
religieuses étaient affectées à des tâches correspondant à leurs
aptitudes. Pour celles qui le pouvaient, quelques heures étaient
réservées à l’étude des belles lettres et du latin.
la charité : Odile avait
appris, au cours de sa jeunesse le prix de la charité : sanctification
des âmes et soulagement des misères physiques. Hohenbourg devint le
refuge des pauvres qui y trouvaient toujours ce dont ils avaient le plus
besoin. On raconte qu’un jour de fête, les mendiants étaient si nombreux
que toutes les vivres du couvent leur furent distribuées. Il ne restait
même plus de vin. La sœur responsable vit trouver Odile qui priait dans
l’Église. Odile se contenta de sourire en disant : “Celui qui a rassasié
5000 personnes avec cinq pains d’orge et deux poissons y pourvoira, si
tel est son bon vouloir... Allez donc où le devoir vous appelle.” La
religieuse retourna à la cave: tous les fûts étaient remplis d’un vin
excellent.
5
Le refuge des affligés et des malades
Hohenbourg était devenu le
refuge de tous les pauvres et des malades; mais pour arriver jusqu’à
Hohenbourg, situé en altitude, il fallait traverser une forêt et
franchir des escarpements rocheux. Les personnes âgées, les infirmes et
les grands malades ne pouvant arriver jusque là, Odile descendait vers
eux, juqu’à Obernai. Un jour, elle rencontra un pauvre homme épuisé,
mourant de soif. Ne sachant que faire, Odile pria:
– Seigneur ce pauvre homme
va mourir ! Je ne puis rien pour lui. Si je vais chercher de l’eau au
monastère, il ne sera plus de monde quand je reviendrai... Je vous en
supplie, faites sourdre quelques gouttes d’eau, juste assez pour le
ranimer.
Alors, d’un geste confiant,
Odile frappa le rocher qui surplombait le sentier. Une eau limpide et
fraîche se mit à couler.[3] Toutefois,
il devenait urgent de prendre les mesures qui s’imposaient: avec l’aide
de ses parents, et l’accord unanime de sa communauté, Odile fit
construire, non loin du palais ducal d’Obernai, un asile, puis une
église dédiée à Saint Nicolas. Il fallut aussi construire un nouveau
couvent près de l’asile: ce fut Niedermunster.[4]
À Niedermunster, le travail
était épuisant, et les grâces nombreuses. Mais les forces humaines ont
des limites: aussi, régulièrement, Odile envoyait-elle ses sœurs, par
petits groupes, reprendre des forces physiques et spirituelles dans le
cloître d’Hohenbourg.
6
Les dernières années
6-1-La mort des
parents d’Odile
Les parents d’Odile avaient
souhaité terminer leur vie auprès de leur sainte fille. Après s’être
dégagés de leurs biens, ils revinrent à Hohenbourg, dans une annexe de
ce qui avait été, autrefois, leur demeure. Berswinde en appréciait le
silence, et Adalric était désireux d’expier ses fautes, et surtout
l’assassinat de Saint Germain.[5] Et
puis, son attitude passée, à l’égard d’Odile, pesait aussi sur sa
conscience...
Vers l’an 700, Adalric
mourait dans les bras de la fille qu’il avait rejetée autrefois.
Berswinde le suivit quelques jours plus tard.
Odile pleura la mort de sa
mère, mais elle se consola vite, car elle était certaine qu’elle était
maintenant dans le paradis...
Mais son père ? Il apparut
à Odile, quelques jours après sa mort, entouré de vives flammes. Odile
s’isola dans ce que l’on appela plus tard la Chapelle des Larmes. Elle
pria longtemps : cinq jours et cinq nuits, sans manger, sans dormir. Le
sixième jour, une voix retentit dans le silence :
– Cesse de pleurer, car tu
as obtenu la rémission des péchés de ton père !...
Après la mort de son père,
Odile vécut encore une vingtaine d’années.
6-2- Les dernières
années d’Odile
Après la mort de ses
parents, Odile reprit sa vie de charité et son service auprès des
pauvres. Elle descendait tous les jours à Niedermunster. Patiemment elle
rendait l’espérance aux uns,donnait quelques conseils aux autres, ou
apaisait des différends. Parfois, elle faisait recouvrer la santé par
une prière ou un signe de croix. De la même façon qu’elles soulageaient
les corps, Odile et ses sœurs s’appliquaient à remettre les âmes sur les
chemins de la foi et de la dignité. Tous ceux qui venaient à Odile
étaient incités à devenir de véritables sanctuaires vivants de Jésus
soucieux des âmes de leurs semblables.
6-3-La mort d’Odile
Le 13 décembre 720, Odile
comprit qu’elle allait bientôt mourir. Elle réunit ses filles et leur
prodigua ses derniers conseils. Puis elle leur demanda d’aller à la
chapelle et de prier pour elle tout le psautier. Quand elles revinrent,
Odile semblait morte... La consternation et les cris furent grands,
d’autant plus qu’Odile était partie sans assistance et sans viatique. Ce
tumulte sortit Odile de son extase: elle précisa à ses filles qu’elle
était en compagnie de Sainte Lucie. C’est alors qu’apparut, entouré de
lumière, un ange portant un ciboire[6] .
L’ange communia Odile puis disparut ausitôt. L’âme d’Odile s’envola,
mais le ciboire resta entre ss mains. Une suave et pénétrante odeur
s’exhala du corps d’Odile, et imprégna le monastère. Tous ceux qui
vinrent rendre un dernier hommage à Odile, leur bienfaitrice, sentirent
le parfum délicieux qui persista jusqu’au jours des obsèques.
7
Le culte rendu à Sainte Odile
Odile fut canonisée
immédiatement après sa mort, par la “vox populi”. La senteur qui avait
émané de son corps huit jours durant semblait le signe évident de sa
sainteté. Des foules en grand nombre vinrent honorer son tombeau. On
vint aussi près de la Fontaine qui coulait toujours à flots et dont les
eaux salutaires guérissaient les maladies les plus rebelles, surtout les
troubles ophtalmiques.
Le monastère fut incendié
sept fois au cours des siècles, pillé de nombreuses fois et vendu à des
particuliers... Mais quand l’empereur Charles IV de Luxembourg fit
ouvrir le tombeau d’Odile, son corps apparu parfaitement intact.
Malheureusement l’incendie de 1546 ravagea tout l’ensemble du monastère.
Niedermunster continua pendant longtemps ses œuvres de charité. On
raconte quelques belles histoires dont la garde d’une parcelle de la
vraie Croix, amenée à Niedermunster par un chameau... mais un terrible
incendie ravagea tous les bâtiments en 1543.
Qui, dorénavant aurait la
garde du tombeau de Sainte Odile? Les moines Prémontrés commencèrent la
résurrection de l’abbaye d’Hohenbourg dès 1607. Les pélerins revinrent,
en grand nombre, et beaucoup recouvrirent la vue. La guerre de Trente
ans occasionna de nouvelles destructions, en 1622, mais la tombe d’Odile
fut miraculeusement préservée. Hélas! ce que les “Barbares” n’avaient pu
faire, les Révolutionnaires résolurent de l’accomplir. Mais, n’écoutant
que son courage, et sa foi, le chanoine Rumpler, d’Obernai, vint, de
nuit, retirer les ossements d’Odile pour les mettre à l’abri à Ottrot.
Hohenbourg fut vendu comme
bien national. Mais le 6 octobre 1800, les reliques y furent ramenées au
chant du Te Deum... Le 7 juillet 1841, on rassembla les reliques et on
les plaça dans une châsse de verre surmontée d’un gisant à l’effigie de
Sainte Odile en costume d’abbesse. La générosité des Alsaciens permit à
l’évêque du lieu de racheter tous les bâtiments et les terrains
avoisinants. Les, reliques de la patronne de l’Alsace reprirent leur
place en 1854. Elles en furent encore une fois retirées en 1914, mises à
l’abri pendant toute la guerre. Elles retrouvèrent enfin leur place en
1920, et Odile fut déclarée protectrice de l’Alsace. Cette même année,
l’archevêque de Paris promut Odile au rang de patronne secondaire de la
France.
Le culte rendu à Sainte
Odile s’est également propagé en Allemagne. Partout, Odile, patronne de
l’Alsace, des aveugles et des ophtalmologistes est invoquée contre les
maladies des yeux, contre les maux de tête, contre la varicelle, et pour
la délivrance des âmes du purgatoire.
Depuis plus de treize
siècles, malgré les incendies, les pillages de toutes sortes, les
guerres, les protestants et les révolutionnaires, Odile continue de
veiller sur nous, du haut du Mont Sainte Odile.
Paulette Leblanc
[6] Ces
faits sont-ils réels ou légende? On dit que ce ciboire fut
conservé à Hohenbourg jusqu’en 1546 date où le monastère fut
incendié; confié au trésor épiscopal de Saverne, il disparut
pendant la guerre de Trente Ans.
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