

Mon cher ami et frère bien-aimé,
L’un des “porte-voix” du Seigneur,
dont les écrits sont approuvés par son évêque nous laisse, ces temps derniers,
un message assez grave qui mérite une méditation profonde et une prise en compte
certaine. Ce “porte-voix” ne fait que répéter ce qu’on écrit les Prophètes de
l’ancien testament et aussi les Évangélistes du nouveau, ce qui donne, en effet,
à ses écrits une sorte de blanc-seing d’authenticité.
L’apôtre Mathieu parle ainsi de ces
temps terribles qui viendront :
“La
détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le
commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces
jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces
jours seront abrégés” (Mt. 24, 21-22).
Á cette âme dont je te parlais plus
haut, le Seigneur a dit, parlant de notre temps troublé par tant et tant de
misères :
“Ouvrez vos yeux aux nuages
sombres qui montent à l'horizon, annonçant l'orage se préparant à éclater sur
cette terre nauséabonde”.
Un peu plus loin, dans le même
message, Jésus insiste encore :
“Vous avez quitté ma route de
lumière, vous avez piétiné le pauvre et le malheureux, fermé vos cœurs à Mes
paroles et à mes avertissements et préparé le gouffre dans lequel vous risquez
d'être ensevelis”.
Dans un autre message, la même
Voix, le même Esprit souffle encore et nous prévient de façon pressante :
“Un vent violent se déchaîne et
secoue sur son passage le brin d'herbe le plus insignifiant comme l'arbre le
plus gigantesque.
Ce souffle d'une force
incalculable part du trône du Dieu trois fois Saint pour purifier la planète
recouverte par des ténèbres très épaisses”.
Dans un autre message encore,
l’annonce de ce coup de semonce qui devrait nous “réveiller” de notre léthargie,
est aussitôt suivi d’un mot d’espoir :
“Le glas annonce la mort de ce
monde nauséabond qui bientôt disparaîtra pour laisser la place à celui de
l'amour et de la miséricorde”.
Voila de quoi nous redonner moral
et une envie irrésistible d’aller de l’avant, d’avancer vers le Seigneur avec
assurance, car Il dit bien que cette parousie “laissera la place à l’amour et
à la miséricorde”, car, comme le dit le Seigneur en saint Mathieu, “si
ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé”.
Nul n’est tenu, il est vrai, de
croire aux messages privés, car ils ne font pas partie du dogme, comme disent
certains. Ils n’apportent rien à la Révélation, car elle est close depuis la
mort du dernier Apôtre. Cela est juste, il faut l’avouer et même l’affirmer avec
force, mais il est aussi juste de dire que si le Seigneur nous rappelle ce qu’Il
nous a déjà dit maintes et maintes fois par les Prophètes et par les
Évangélistes, c’est tout simplement parce qu’Il nous aime et veut notre salut.
Dans les temps anciens, les
Prophètes ne furent pas pris au sérieux non plus. Il en fut de même pour Jésus
lui-même qui fut accusé de blasphème et traité de fou avant d’être crucifié.
Allons-nous toujours nous cacher
derrière des principes qui ne sont que de mauvaises excuses, et nous voilé la
face prétextant que le Seigneur ne parle plus à ses enfants, qu’Il n’a même plus
rien à nous dire, car Il a déjà tout dit et que la révélation est bel et bien
close ? Le Seigneur n’a-t-il donc plus le droit de s’adresser à ses enfants pour
les rappeler à l’ordre et surtout leur rappeler ce qu’Il est venu nous dire il y
a deux mille ans ?
“Ouvrez vos oreilles aux cris de
douleur des hommes persécutés s'élevant au milieu des orgies. Ouvrez votre cœur
à Mes appels répétés à vous convertir avant que ne tombe sur vous le Feu de Ma
colère”.
“Dans
les jours qui précédèrent le déluge — nous
dit Jésus dans l’Évangile de Mathieu —, les hommes mangeaient et buvaient, se
mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ;
et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât
tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme” (Mt. 24, 38-39).
“Pauvres enfants s'éloignant de
ma Face, s'inclinant devant le Veau d'or, ennemis de Ma loi, mangeant à la table
du scandale et des orgies, vous laissant entraîner dans la danse du Prince des
ténèbres”.
Combien
de temps allons-nous faire la sourde-oreille aux appels du Seigneur ?
Allons-nous attendre, les bras croisés, que toutes ces choses aient lieu avant
de nous réveiller ? Il sera peut-être trop tard pour beaucoup, car le Seigneur
est juste.
Mais,
mon frère, souviens-toi de ce que dit le bon peuple dans son langage simple et
très juste : “après la tempête vient le beau temps”. Et c’est bien cela
que Jésus nous promets par la bouche de son “porte-voix” contemporain :
“Voici que des nuages de fête,
poussés par le vent de l'Esprit, laissent tomber sur la planète l'Eau vive du
salut, lavant l'homme pécheur et lui redonnant un cœur d'enfant.
Voici que vos oreilles s'ouvrent
au chant de Ma grâce, créant en vous un esprit nouveau, un cœur nouveau”.
Et, comme une hymne d’espoir, Jésus
nous dit encore avec tendresse et amour :
“Mes petits enfants bien
aimés, les rayons du soleil Levant éclairent vos pas, vous quittez le vêtement
usé pour revêtir la tunique de fête. La table est prête au banquet des Noces de
l'Agneau et vous êtes tous invités à manger ce pain descendu du Ciel, à boire à
la Coupe sacrée le Sang du rachat.
Tout est lumière, paix et joie”.
Mon ami,
j’espère ardemment qu’en t’écrivant tout ceci, ton cœur se sente réconforté et
non point terrorisé, car tout celui qui mes ses pieds dans les pas du Seigneur
n’aura rien à craindre : Il sera lui-même sa cuirasse et son défenseur devant
son Père éternel.
“Préparez-vous à recevoir ce
vent de Pentecôte au plus profond de votre cœur, nous dit encore Jésus.
Il le balaiera de tout ce qui l'alourdit et l'encombre et allumera, en lui, le
feu de l'amour divin”.
Préparons-nous donc à “recevoir ce vent de Pentecôte” et laissons agir en
nous le Seigneur qui nous aime et qui nous veut tous sauvés. Pour qu’il en soit
ainsi, restons-lui fidèles à jamais, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe en
nous et autour de nous.
Souviens-toi, mon ami du cri de
saint Paul dans son épître aux Romains : “Si Dieu est pour nous, qui se
lèvera contre nous ? (Rm. 8, 31).
Ton ami dévoué.
Alphonse Rocha


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