LA VOIE MYSTIQUE
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Septième LETTRE La force rédemptrice de mon Sang
R., le 19
septembre 2003 Mon frère et frère de Jésus, le Seigneur a voulu qu’une nouvelle fois je vienne vers toi, car tu as besoin d’enseignements, besoin de “matériel” spirituel pour mener à bien ta mission en faveur des âmes, mais il te faut être “vivant”, vivant et vrai dans ta personne physique et spirituelle, car les pécheurs ont besoin de guides intègres, besoin de vrais pasteurs et non point de mercenaires. Tu pourras, à juste titre, te demander pourquoi je te dis tout cela ! Alors, écoute le Seigneur, il va Lui-même te l’expliquer, à la manière du livre de “l’Imitation” : ― « Mon enfant, je te veux “vivant, vivant et vrai”, car beaucoup de tes frères semblent vivants, mais ils ne le sont que de nom. Pour que tu comprennes mieux, je te dirai que vivants de nom sont tous ceux qui militent, prêtres, religieux et laïcs engagés, mais qui ont perdu le sens de leur engagement. Ils sont comme de vieilles maisons dont l’intérieur est détruit, mais dont les façades conservent une belle apparence. Ils conservent cette façade extérieure de sainteté et de piété, mais leur cœur est mort et leurs actions ne plaisent pas à mon Père éternel (Cf. Ap. 3, 1). À ceux-là je dis, mon enfant : “Je connais ta conduite ; tu passes pour vivant, mais tu es mort. Réveille-toi, ranime ce qui te reste de vie défaillante ! Non, je n'ai pas trouvé ta vie bien pleine aux yeux de mon Dieu” (Ap. 3, 1-2). Cela est triste, mon petit enfant, car mon Cœur saigne quand je dois employer de telles paroles. Mais ils semblent sourds à ma voix, voila pourquoi je leur répète encore et toujours : “Allons ! rappelle-toi comment tu accueillis la parole ; garde-la et repens-toi. Car si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai” (Ap. 3, 3). » Mon frère bien-aimé, ces paroles du Seigneur te sembleront certainement très dures… Mais, lis-les attentivement et regarde autour de toi, non point pour porter un jugement ― tu manquerais de charité ― mais pour constater que Jésus a raison de se plaindre de nous, nous qui sommes si pécheurs. Regarde comme ses paroles, malgré leur dureté apparente, sont pleines d’amour et de tendresse : on dirait une poule qui cherche par tous les moyens à rassembler ses tout-petits qui s’éparpillent un peu partout dans la basse-cour, lors de leur première sortie du nid douillet et chaud. Ne t’éloigne jamais, mon frère, du nid douillet que le Seigneur t’a préparé, éloigne-toi uniquement, et à tout prix, du péché et de l’occasion de pécher, car le Seigneur dit que ceux qui “n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils l'accompagneront, vêtus de blanc, car ils en sont dignes” (Cf. Ap. 3, 4). Si tu écoutes la voix du Seigneur et mets en pratique ses enseignements, tu ne pourras être que vainqueur et “le vainqueur ― selon ce qui est écrit ―, sera donc revêtu de blanc ; et son nom, je ne l'effacerai pas du livre de vie, mais j'en répondrai devant mon Père et devant ses Anges” (Ap. 3, 5). Frère bien-aimé, écoute toujours la voix de ton Seigneur qui te dit : ― « Mon enfant, j’ai effacé tes péchés et lavé ton âme dans mon Sang ; je t’ai appelé à mon service et inscrit dans le livre de la vie. Maintenant j’attends que tu sois fidèle à ta mission. Mon petit, je désire et souhaite ardemment que lorsque je t’appellerai en ma présence, je te trouve “propre”, sans tache, et ta mission menée à bien. Alors, à l’heure de ton trépas, je te prendrai dans mes bras et te présenterai à mon Père et à tous les Anges du ciel. Je te veux saint, mon enfant, saint, m’entends tu bien : saint ! » Remarque, frère, avec quelle tendresse, avec quel amour le Seigneur parle à ton âme : il te veut saint, car seuls les saints sont appelés à la vie éternelle bienheureuse. Petit agneau du bon Dieu, la sainteté c’est la vérité, c’est ajuster sa vie à la Vérité divine, c’est ajuster son chemin au Chemin qui mène à la Vie, c’est ressembler à Celui qui es “Saint et qui est Vrai” (Cf. Ap. 3, 7). N’oublie jamais, mon frère, que seul le Seigneur est la Vérité, le seul Chemin pour parvenir à la Vérité et à la Vie éternelle. Celui qui cherche la Vérité trouve nécessairement Dieu, car Dieu seul est Vérité. Frère bien-aimé, écoute le Seigneur qui te dit encore : ― « Mon enfant, moi, Jésus, je “détiens la clef de David : si j’ouvre, nul ne fermera, et si je ferme, nul n'ouvrira” (Cf. Ap.3, 7). Sache, mon fils, que j’ai ouvert la porte du Royaume des Cieux à tous les hommes, mais bien peu y entrent. Personne ne peut t’empêcher d’y entrer ; toi seul peux le faire, car y entrer ou non, ne dépend que de toi. J’accorde à tous mes enfants les grâces nécessaires pour y parvenir, mais, hélas ! pas tous ne savent en profiter, car ils n’ont pas su luter pour y parvenir, pour mériter d’y habiter avec Moi et avec mon Père céleste. Je ne peux pas y laisser entrer ceux qui sur la terre sont restés sourds à ma voix, n’ont pas voulu entendre mon appel et non pas respecté mes commandements. Mon petit enfant, ce ne sont pas tes propres forces qui ont le pouvoir d’ouvrir les portes du Royaume des Cieux, mais la force rédemptrice de mon Sang. Mon petit, ces portes te restent ouvertes, et tu y entreras, car “tu as gardé ma parole sans renier mon nom” (Ap. 3, 8). Va en paix, je te bénis ! » Bien-aimé frère, que puis-je te dire après ce que vient de te dire le Seigneur ? Je ne peux que t’encourager à mettre en pratique ses paroles, ses consignes pleines d’amour et de tendresse à ton égard. Le Seigneur t’a parlé de la “force rédemptrice de son Sang”… Une idée me vient, avant que je ne termine mon petit mot à ton adresse : Quand tu seras dans la tourmente, aux moments les plus dangereux de ta vie spirituel, demande à Jésus de verser sur toi une goute de son Sang rédempteur, car ce Sang étant “force”, tu pourras mieux luter et être vainqueur, afin que tu sois “revêtu de blanc” et que ton nom ne soit pas “effacé du livre de la vie”. Ainsi, seras-tu “lavé dans le Sang de l’Agneau” (Ap. 7, 14). Amen. Ton ami dévoué.
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