LA VOIE MYSTIQUE

adveniat regnum tuum

Le troisième Isaïe

L’Annonce du Messie
Les noces de Dieu avec son peuple

 

Présentation

Ainsi que les prophètes l’avaient annoncé, et grâce au roi Cyrus, les juifs exilés sont rentrés dans leur pays. Ce qu’ils trouvent en arrivant chez eux est très décevant: leurs maisons, leurs propriétés abandonnées depuis soixante dix ans, ont été occcupées par d’autres: ceux qui avaient dû rester au pays -les pauvres qui n’intéressaient pas les conquérants- et peut-être  certains des conquérants eux-mêmes. Et l’on conçoit bien que ceux qui avaient entretenu les maisons, cultivé et fait prospérer le territoire pendant ces soixante dix ans, n’avaient aucune raison et surtout aucune envie de les rendre aux anciens propriétaires qui avaient été exilés.

Les rentrants durent donc s’organiser pour essayer de résoudre les innombrables problèmes qui se présentaient à eux. Leur pauvreté fut grande, leur déconvenue aussi, car les miracles promis ne se produisaient pas; le monde idyllique qui les avait tant fait rêver ne venait pas...

C’est alors qu’un prophète, que la tradition ancienne appela le Troisième Isaïe, témoin de ces durs recommencements, vint encourager le peuple et lui annoncer que Dieu allait sauver tous ceux qui reviendraient à Lui, comme Il le désire, aussi bien les Israélites que les étrangers.

C’est vrai: les miracles annoncés en terre étrangère, pendant l’exil, ne se produisent pas; la consolation promise n’est pas au rendez-vous. Pourquoi? L’Éternel abandonnerait-Il son peuple?

Non! Dieu n’abandonne pas les hommes qui sont tous ses enfants. Dieu veut sauver tous les hommes, mais à une condition: qu’ils se convertissent, qu’ils renoncent à leurs idoles et à leurs péchés, et qu’ils obéissent à sa Loi.

Alors Dieu pourra épouser Jérusalem, sa bien-aimée, symbole de toute l’humanité. Et le Messie, porteur de la bonne Nouvelle, pourra naître...

Les chapîtres 56 à 66 du Livre d’Isaïe rassemblent les poèmes de celui que l’on a appelé le troisième Isaïe.

Remarque:

On notera parfois, quand l’Éternel parle directement à son peuple, un certain agacement, comme si Dieu était las de devoir toujours répéter les mêmes choses à un peuple rebelle...

Pour toute suggestion, toute observation ou renseignement sur ce site,
adressez vos messages à :

 voiemystique@free.fr